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Plébiscité par la
majorité de ses pairs du FLN, le candidat à la succession de Sadek Benkada, à
la tête de l'APC d'Oran, M. Hassam Zineddine a été désigné maire d'Oran, après
approbation de l'assemblée générale extraordinaire de l'APC d'Oran, tenue hier
au siège de l'Hôtel de ville, en présence du représentant du chef de la daira
d'Oran, des représentants de la société civile et des élus de l'APW.
M. Hassam, 47 ans, ex député et élu de l'APW, devient ainsi le 14ème président de l'Assemblée communale d'Oran depuis l'indépendance. Il a été l'un de premiers élus à avoir dénoncé la situation de blocage au sein de la commune, mettant en exergue la «mauvaise gestion de l'ex président d'APC ». C'est, d'ailleurs, l'une des raisons qui l'ont poussé à déposer sa démission en tant que délégué du secteur urbain de Sidi El Bachir (ex Plateau St Michel), il y a presque un mois. Au lendemain de la confirmation du retrait de confiance à l'ex président de l'APC, les noms de deux potentiels candidats à sa succession circulaient dans les couloirs de l'Hôtel de ville. Le groupe FLN, majoritaire à l'assemblée, devait choisir entre M.Hassam et l'ex P/APC, M. Boukhatem. Finalement, 11 sur les 13 élus du FLN ont choisi M. Hassam. Quelques heures avant la tenue de l'AG extraordinaire, le nouveau maire nous a affirmé qu'il sera à l'écoute du citoyen et de ses préoccupations majeures et qu'il travaillera en étroite coordination avec l'ensemble des élus de l'assemblée, sans tenir compte de leur appartenance, pourvu que tout un chacun se donne à fond pour le développement de la commune. Jeudi dernier, les 26 élus de l'APC d'Oran signataires de la motion de retrait de confiance au maire d'Oran, ont confirmé le retrait de confiance par un vote à main levée, à l'issue d'une AG extraordinaire. Selon des élus de l'assemblée, 26 sur les 33 siégeant à l'APC se sont réunis, jeudi, en présence, en tant qu'observateurs, du chef de daïra et du directeur de la DRAG de la wilaya, après avoir reçu une correspondance de la tutelle leur donnant le feu vert pour la tenue de cette AG extraordinaire. «Bien avant de nous réunir, nous avons adressé une correspondance au wali et au chef de daïra, accompagnée de la motion de retrait de confiance. La tutelle a notifié au maire la décision de tenir une AG extraordinaire», assure notre interlocuteur. A l'issue de l'assemblée, la délibération a été adressée au wali d'Oran. Selon des élus de l'APC, la décision de recourir à ce retrait de confiance a été prise à l'issue de la réunion de chaque groupe d'élus des partis siégeant à l'assemblée, à savoir: le FNA, le RND, le MSP et une majorité d'élus du FLN, parti auquel appartenait le désormais ex président de l'APC. Même si des noms de certains élus circulaient depuis les premières signatures, comme potentiels futurs maires d'Oran, dans les coulisses de l'Hôtel de ville, on a surtout évoqué les noms des deux élus sus-cités. Selon nos sources, les signataires de la motion justifient leur recours au retrait de confiance, entre autres, par «la situation de blocage qui prévaut au sein de l'assemblée, la mauvaise gestion, la dégradation des relations entre les élus et le maire, l'absence de perspectives de développement, l'arrêt des projets?» . Il y a lieu de rappeler qu'il s'agit là d'une troisième tentative de retrait de confiance. La dernière en date remonte à avril 2009 où 27 sur les 33 élus qui siégent au sein de l'assemblée avaient adressé au wali d'Oran, une motion de retrait de confiance au président de l'APC. En début d'année, une première tentative de retrait de confiance avait déjà été menée par un groupe d'élus et il aura fallu l'intervention de certains sages du FLN, qui avaient réussi à étouffer la contestation dans l'œuf. |
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