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Chlef: Les élus exigent une meilleure prise en charge des malades

par Abbad Miloud

Lors de la session ordinaire de l'APW de l'automne tenue récemment, le rapport relatif au secteur de la Santé établi par la commission compétente fait ressortir plusieurs insuffisances, à savoir: immobilisation de certains moyens de travail (matériel médical et véhicules) à cause des pannes, des salles de soins occupées par des citoyens, d'autres fermées, déficit en moyens humains et matériels à l'image des médecins spécialistes, agents spécialisés, ambulants équipements médicaux, retard dans la réalisation de certaines structures, le remplacement du préfabriqué qui tarde, certaines structures ne sont pas alimentées en énergie électriques, etc.

Après la lecture du rapport, les débats ont été longs. Plusieurs élus ont tenu à souligner les efforts de l'Etat et des autorités de la wilaya dans le domaine de la Santé. Pour les insuffisances constatées, ils ont demandé l'établissement d'un plan d'action afin d'y remédier à terme. Parmi les problèmes posés, le remplacement du centre anticancéreux par deux services, le classement du nouvel hôpital de 240 lits en Centre hospitalo-universitaire (CHU), l'affectation de médecins doit être faite dans le strict respect de la politique d'équilibre régional, l'établissement de programmes de formation et leur suivi en vue de combler le déficit en la matière?

Le directeur de la Santé et de la Population, en répondant aux questions, a tenu à préciser que tous les problèmes sont recensés. «Nous les maîtrisons d'une manière parfaite», plusieurs sont déjà pris en charge et seront solutionnés à court terme, d'autres avant la fin de l'année en cours, d'autres ne relèvent pas de notre compétence mais plutôt de celle des mairies concernées.

S'appuyant sur quelques exemples concrets, il a mis en exergue les améliorations du secteur, comparativement à un passé récent.

Concernant la réalisation du service de radiothérapie et un autre d'oncologie adossés à l'hôpital 240 lits en remplacement du Centre anticancéreux (CAC), l'orateur s'est étalé longuement sur l'opportunité de la décision ministérielle: «? La réduction des délais de réalisation. Ceux d'une CAC sont de trois ans, pour les nouvelles structures, ils ne sont que de douze mois. Pour les 5 CAC existants au niveau du pays, les délais de rendez-vous sont fixés à une année, voire plus?». Pour le statut du nouvel hôpital, il a précisé que la décision relève du ministère, qui reste toutefois conditionnée par l'ouverture d'une faculté de médecine. «J'espère qu'avec la conjugaison des efforts du MESRS et celui de la Santé, il aura peut-être le statut de CHU?». A la demande de la majorité des élus, le dossier reste ouvert.