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A l'instar des
années précédentes, durant les trois à quatre jours qui précédent l'Aïd, les
automobilistes doivent subir les interminables bouchons dans la majeure partie
des grands artères de la ville.
Déjà pénalisés par les interminables travaux du tramway, les usagers de la route sont contraints de prendre leur mal en patience, à chaque coin de rue, à cause des centaines de points de vente illicites de moutons improvisés sur le premier espace public libre. C'est presque pare-chocs contre pare-chocs que les automobilistes sont contraints de circuler, à toute heure de la journée. A certains endroits de la ville, le stationnement des deux côtés de la chaussée et parfois même au milieu de la route, oblige les usagers de la route à patienter plus d'une demi-heure pour pouvoir enfin se frayer un chemin entre les centaines de véhicules. C'est le cas à l'entrée de localité d'Ain El Beida ou près des abattoirs municipaux, pour ne citer que ces deux points noirs. Dans l'après-midi du samedi et la journée d'hier, la circulation sur l'axe reliant Oran à Ain El Beida a été bloquée pendant près d'une heure, causant un bouchon de presque un kilomètre, allant du rond-point de la Glacière jusqu'à l'entrée de Ain El Beida où des maquignons ont prit possession d'un espace public transformé en la circonstance en points de vente. Près des abattoirs, il aura fallu l'intervention des agents de l'ordre pour régler la circulation très dense. Mais une fois libérés de ce fardeau, les automobilistes en direction d'Es-Senia, d'Oran-Est ou de l'Enset, doivent faire face à un autre calvaire, en arrivant au rond-point de la cité Emir Abdelkader, important carrefour par lequel transitent quotidiennement des milliers de véhicules. Malgré une présence remarquée des agents de l'ordre, le passage se faisait au compte-gouttes. Sur les grands axes de la périphérie, censés constituer une échappatoire pour les automobilistes, la situation est presque identique, et là aussi, il faut prendre son mal en patience. C'est le cas par exemple sur l'axe reliant Es-Senia à Ain El Beida par la route de Misserghine où des centaines de maquignons ont parqué leurs moutons des deux cotés de la chaussée. Il y a lieu de signaler que même à l'intérieur du tissu urbain et parfois au sein même de quartiers dits résidentiels, certains inconscients ont transformé leurs garages en points de vente et d'autres se sont transformés, l'espace d'un Aid, en revendeurs de charbon ou d'aliments de bétail, avec tous les désagréments causés aux habitants. |
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