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Une mission économique italienne, organisée par l'Institut italien pour
le Commerce Extérieur (ICE) de l'ambassade d'Italie à Alger, en collaboration
avec la Chambre de commerce de Milan, séjourne depuis hier à Alger. Composée de
quatre entreprises, issues de la région de Lombardie, et opérant dans plusieurs
secteurs de l'activité industrielle, cette mission a pour but de «rapprocher
les opérateurs des deux pays», indique un communiqué de l'ICE.
Des rencontres d'affaires «B to B» ont eu lieu durant la journée d'hier à l'hôtel Hilton, avec une soixantaine d'opérateurs algériens qui ont confirmé leur présence. Parmi les secteurs industriels représentés dans la délégation italienne, il y a la chimie (détergents pour l'industrie et les collectivités locales), l'industrie de transformation métallique (quincaillerie, plieuses de tubes et autres barres métalliques pour le bâtiment), et la fabrication de poignets pour portes et fenêtres. «Les entreprises italiennes présentes à cet important événement espèrent trouver des partenaires qui les accompagneront sur le marché (?) et entrevoir des possibilités de partenariat commercial/industriel avec des opérateurs algériens», ajoute le communiqué. Selon Mme Giusy Paone, responsable de la délégation, il s'agit pour le moment de «contrats commerciaux» et «d'exportation sur l'Algérie de produits italiens». Mais les discussions entre opérateurs des deux pays «restent ouvertes» à d'autres éventualités. Pourquoi quatre entreprises seulement ? «En fait, cette mission a été organisée avec du retard, ce qui n'a pas permis à d'autres entreprises de se joindre à nous. Initialement, nous devions venir pour le Salon international des travaux publics qui se tient actuellement à la Safex, mais devant le peu d'intérêt des entreprises pour ce secteur, nous avons choisi de former une délégation multisectorielle. Il faut savoir aussi que l'ICE organise plusieurs visites de délégations économiques italiennes vers l'Algérie», ajoute Mme Paone. Les quelques opérateurs algériens rencontrés hier, cherchent des machines industrielles et autres équipements à vendre en Algérie. Pour eux, la possibilité d'un partenariat industriel n'est pas envisageable dans l'immédiat. «Il faut d'abord s'assurer que le marché est conséquent avant de se lancer dans un projet de production locale. Après, il va falloir convaincre l'opérateur italien de patienter devant les innombrables démarches et contraintes pour l'investissement étranger en Algérie», avoue un opérateur algérien venu chercher des machines plieuses. |
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