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Annaba: Il a suffi de quelques gouttes de pluie?

par Hocine Kedadria

Les pluies qui se sont abattues ces dernières vingt-quatre heures sur Annaba et ses environs ont été à l'origine de nombreux désagréments causés aux habitants de la ville et des communes environnantes, particulièrement au bidonville de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar.

Cette localité se trouve, à chaque intempérie, sous la menace d'inondations et de stagnation d'eaux pluviales, particulièrement au niveau des voies d'accès. Lundi encore, la principale rue de cette localité était encore couverte de boue et d'eau stagnante, rendant difficile la circulation piétonne et automobile. Les habitants sont habitués à ce genre de situation depuis fort longtemps. Les citoyens que nous avons rencontrés sur les lieux sont tous unanimes à dire: les lieux ne bénéficient pas de beaucoup d'intérêt de la part des services concernés de la commune. «Cela fait des années que notre situation est la même. Elle s'est compliquée avec les chantiers de réalisation de logements situés en amont, qui de par les gravas et agrégats multiples charriés, rendent les choses plus difficiles. Il y avait des avaloirs en ces lieux, mais faute d'entretien et de maintenance, il n'en reste aujourd'hui que la trace», indiquera un habitant. Les pluies causent de gros problèmes aux occupants des baraques. Contacté, le président d'APC de Sidi Amar, M.Kirane Layachi nous a fait savoir qu'une équipe d'entretien avait été chargée de désengorger les avaloirs et nettoyer les lieux. Ce dernier a mis à l'index les gravats charriés et que les avaloirs ne pouvaient absorber. Les équipes d'entretien dont dispose l'APC sont loin de répondre à la demande d'une commune qui s'étale sur une superficie de 54 km². Un déficit de main-d'œuvre qui ne risque pas de se combler du fait des restrictions budgétaires que connaît la commune.