Tombée de rideau sur la cinquième édition
du Festival national du théâtre comique, dédiée cette année au grand comédien
que fut Rachid Ksentini (novembre 1887- juillet 1944), avec la consécration
haut la main de la troupe du Théâtre nouveau de la petite ville des Issers,
dans la wilaya de Boumerdès. Une cinquième édition qui aura connu, de l'avis
unanime des huit troupes théâtrales participantes au concours de «la Grappe
d'or» ainsi que du nombreux public qui a assisté aux huit représentations, un
franc succès. Le jury de ce festival était présidé par le comédien Hadj Smaïn.
Le
premier prix tant convoité de «la Grappe d'or», d'une valeur financière de 40
millions de centimes, a été remporté haut la main par la troupe du Théâtre
nouveau de la ville des Issers, dans la wilaya de Boumerdès pour sa pièce
«Hirassa mouchaddada». Une troupe qui n'est plus à présenter sur la scène
théâtrale algérienne dans la mesure où elle décroche au moins un prix à toutes
les manifestations théâtrales auxquelles elle participe durant ces dernières
années. Et elle en fait de même à l'étranger, notamment au Maroc. Le deuxième
prix, tout aussi convoité, est celui spécial du jury et qui a été décerné à la
troupe de la Coopérative culturelle El-Othmania de la ville d'Oran Sidi
El-Houari pour son excellente pièce «Hob fi khadaâ». Le troisième prix, celui
de la meilleure réalisation, a été remporté par M. Samir Souri de la
Coopérative Djil 2000 du théâtre et du cinéma de la ville de Tlemcen Sidi
Boumediène pour sa pièce «Laggatine essoualah». Le quatrième prix, celui du
meilleur texte, a été décerné au comédien bien connu Laâmri Kaaouane pour la
pièce «Souk erdjal». Pour son merveilleux rôle dans cette même pièce de «Souk
erdjal», la grande comédienne algéroise Souâd Sebti a remporté le prix de la
meilleure interprétation féminine. Alors que celui de la meilleure
interprétation masculine, le sixième et dernier prix à avoir été décerné par le
jury, a été remporté par le jeune Abdelkader Mostefaoui pour son excellente
prestation dans «Laggatine essoualah», donnant ainsi un deuxième prix à la
Coopérative Djil 2000 du théâtre et du cinéma de la ville de Tlemcen. Quant aux
deux autres prix de ce concours, ceux de la meilleure scénographie et la
meilleure musique, le jury a décidé de ne pas les décerner car aucune des
troupes participantes n'a fait preuve d'une bonne scénographie tout comme d'une
bonne musique. Ce qui a été présenté ayant été, en effet, bien loin des
critères pouvant mener à la consécration selon les membres du jury.