Le coach Mechiche, en fonction depuis le début de l'été, vient de quitter
la barre technique du club biskri, après un clash entre lui et le manager Saou
qui lui a reproché des erreurs de coaching, face au MOC et au NAHD, rencontres
que le pensionnaire de la Ligue 2 professionnel, l'US Biskra a toutes deux
perdues sur penalty. La défaite du MOC aura révélé que le courant ne passait
plus entre les deux hommes, mais Mechiche a temporisé, laissant passer l'orage
pour assurer la reprise des entraînements et préparer le match contre le NAHD,
dans une ambiance sereine. Le gain du match étant revenu aux poulains de
Kourdi, Saou a vu rouge et a décidé de se passer des services de Mechiche.
Rencontré à l'hôtel des PTT, QG de l'US Biska mais pour désormais l'ex coach
biskri, il n'est plus question de poursuivre sa mission à la barre technique du
club. «Je préfère partir la conscience tranquille, je laisse une équipe en
nette progression. A plusieurs reprises, nos attaquants se sont retrouvés face
à face avec le gardien adverse, que pourrais-je faire de plus, marquer des buts
à la place des joueurs?Certains éléments ont un mental fragile, à
l'entraînement, ils sont super motivés mais le jour du match, ils sont
sclérosés .Par ailleurs, je joue avec trois avants de pointe ce que l'USB ne faisait
pas par le passé. J'ai, à plusieurs reprises, souhaité une réunion d'évaluation
avec les dirigeants et ils ne sont jamais présentés...» dira-t-il. Sur sa
situation matérielle avec le club, Mechiche répondra que ?normalement il devait
récupérer les 24 mois du contrat? mais en homme sage, il déclarera «je ne
prendrai que ce que je dois à ce jour, le reste je n'en veux pas». Son adjoint
Zorgane Malik sera lui aussi sur le départ, mais a promis «de rester à la barre
technique jusqu'à l'arrivée d'un autre coach tout en réclamant ses arriérés de
salaire». C'est dans cette ambiance viciée que se prépare le match contre la
JSMS. Pour l'heure Saou serait en contact avancé avec un entraîneur de l'Ouest,
mais le déclic tarde à se faire et les supporteurs s'impatientent.