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L'APC demande la «collaboration» de la SEACO

par A. El Abci

La rencontre qui devait réunir les autorités municipales du vieux rocher et la société de l'eau de Constantine (SEACO), plusieurs fois reportée et qui visait une plus étroite coordination des actions entre les deux parties, a finalement eu lieu hier mercredi au siège de l'APC du chef-lieu de wilaya.

Selon le chargé de communication de l'APC, le maire, Abdelhamid Chibane, était entouré des responsables des services municipaux concernés et la société de l'eau en question était représentée par son directeur général, M. Valin, son directeur du service assainissement, M. Zvenco, et tout le staff technique de la SEACO.

 Malheureusement, est-il signalé, «les services de l'hydraulique et de l'OPGI ont été invités à assister à cette même réunion mais ils ne se sont pas fait représenter». L'ordre du jour portait sur l'établissement d'une étroite coordination entre l'instance locale élue et ce partenaire économique important dans la gestion de l'alimentation en eau de la ville. En effet, la commune de la ville des ponts, pour la réalisation de son programme de goudronnage des rues et ruelles, mais aussi pour ce qui a trait à la voirie, a un besoin impératif d'une coopération sans faille avec cette société. Et ce en considération des multiples fuites d'eau qui se déclarent ici et là, se répétant à un intervalle quasi régulier, faussant tous les calculs et causant des retards dans l'exécution du programme de goudronnage du vieux rocher.

D'où le souci des autorités de l'APC de promouvoir un véritable partenariat et une coopération dans ce domaine, et ce pour le bien du citoyen et l'efficacité des différentes interventions de la municipalité.

Le responsable de la maintenance et des moyens généraux a insisté pour dire que «cette réunion ne doit pas être vue par les responsables de la société de l'eau comme un reproche, mais plutôt comme une nécessité d'établissement d'une étroite collaboration entre les deux parties». Les représentants de la SEACO se sont engagés à œuvrer à une réelle coopération avec les services concernés de la mairie. Expliquant que le problème réside plus dans un manque d'équipements et de matériels, que la société est en train d'acquérir et à rendre opérationnels au fur et à mesure.

La difficulté, selon eux, vient aussi du fait qu'ils sont présents dans les 12 communes de la wilaya et que ce n'est en somme qu'une question de temps. Enfin, il a été demandé à la société de l'eau de prendre en charge les déchets et détritus après le curage des avaloirs.