Environ 489 ha de forêt, dont principalement
le pin d'Alep, sont menacés par la chenille processionnaire, selon monsieur
Zerhouni Abdelkrim qui a fourni aussi à la radio cette information à l'occasion
de la célébration de la Journée nationale de l'Arbre, ce lundi 26 octobre. Une
importante exposition a eu pour cadre la maison de la culture d'Aïn Témouchent.
En aparté, un forestier signifie à notre égard que le «personnel observe une
grève ce même jour et qu'un service minimum est assuré pour ne pas rater
l'évènement». De prime abord, indique la même source d'information, la
Conservation des forêts de la wilaya d'Aïn Témouchent a lancé des consultations
par voie de presse, sous forme de lots, et des soumissionnaires retirent le
cahier des charges. Les interventions sont doubles, d'abord mécaniques, et
consistent à l'échenillage, une opération qui vise à collecter les nids et œufs
des chenilles. Selon monsieur Zerhouni, une femelle pond jusqu'à 700 œufs. Le
cycle de production comprend 5 phases et le dernier est le plus dangereux car
c'est le début de la défoliation, ensuite la femelle descend et pénètre dans le
sol. Elle peut rester jusqu'à cinq ans. Cependant, la lutte biochimique, quand
le phénomène est concentré sur une zone, fait intervenir des hélicoptères
destinés à cet effet. D'après notre source d'information, les prospections
effectuées situent l'infestation dans les zones forestières à essence de pin
d'Alep et plus précisément le bassin nord de la chaîne du Tessala.