Le projet d'élaboration d'un cahier des charges pour réglementer l'activité des chauffeurs de taxi a semé la crainte au sein de la corporation quant à l'avenir de la profession.

En effet, ce projet, initié par le ministère des Transports, porte sur la mise en place d'un cahier des charges modifiant et complétant l'arrêté de 1993. Un document enfin prêt et qui sera bientôt distribué aux différents syndicats en vue de son application. Ainsi et en explicitant ce projet, le secrétaire général des chauffeurs de taxi affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M.Kandsi, a tenu à rassurer hier, lors d'un point de presse animé à l'occasion, la corporation sur toute anticipation d'une éventuelle crainte quant à l'entrée en vigueur de ce cahier des charges. «A l'heure actuelle, rien n'est officiel», a-t-il affirmé, avant d'ajouter que «ce cahier a été élaboré et n?a pas encore été remis aux différents syndicats représentant les chauffeurs de taxi. Il s'agit d'un cahier des charges qui porte sur l'organisation du taxi, à savoir l'âge du véhicule, l'hygiène, l'âge du conducteur, l'uniforme et d'autres aspects liés aux sanctions encourues en cas de transgression de certains articles.

Ces modifications, qui sont venues en quelque sorte compléter le vide de l'arrêté de 1993, vont permettre de réorganiser l'activité à l'intérieur et à l'extérieur du tissu urbain. Pour M.Kandsi, ce document doit d'abord transiter par la commission technique nationale qui aura à donner son aval sur les différents points compris dans ce cahier des charges. Cette commission, dont le syndicat des chauffeurs de taxi fait partie, devra se réunir prochainement pour étudier tous les articles compris dans ce cahier des charges, apprend-on.