Le nouveau maire de la ville du chef-lieu
de la wilaya de Tizi Ouzou a été installé hier dans ses fonctions. En effet,
Naguib Kolli, assurant l'intérim de la commune depuis le 12 septembre dernier,
date du départ de l'ancien maire Mouloud Mohand Belhadj pour un congé de
maladie, a été désigné par le FLN (liste majoritaire dans cette municipalité)
deuxième président durant cette mandature. Sans surprise depuis l'annonce du
retrait de l'ex-maire de son poste pour raisons de santé et la désignation de
Naguib Kolli comme intérimaire, l'intronisation de ce dernier était déjà dans
l'air avant que la démission de Mouloud Mohand Belhadj n'intervienne avant la
fin de l'expiration de sa période de convalescence. Et conformément aux
articles 48 et 51 du code communal, l'administration a convoqué pour hier une
session extraordinaire de l'APC pour installer son nouveau président en
présence de presque tous les 23 élus que compte l'APC.
La cérémonie d'installation devant intervenir
la matinée a été décalée pour l'après-midi à l'effet de permettre au wali
Abdelkader Bouazghi d'y prendre part. Par cette installation d'un nouveau maire
de la ville des Genêts, la population attend beaucoup après un blocage qui ne
disait pas son nom et qui a fait que leurs préoccupations n'ont pas été prises
en charge, atteignant un stade critique, notamment au niveau des services de
l'état civil, qui ont nécessité l'intervention des services de sécurité pour
remettre de l'ordre et mettre fin au dysfonctionnement qui a provoqué l'ire des
citoyens. Et Naguib Kolli, qui a déjà occupé le poste d'un des adjoints de
Mouloud Mohand Belhadj il y a plus d'une année, est très imprégné de la
situation qui prévaut dans sa commune et ne cache pas son ambition de reprendre
les choses en main comme il avait tenu à le souligner aux premiers jours de sa
désignation comme intérimaire. Il est même venu avec un programme qui
s'articulera, selon ses dires, autour de deux axes essentiels, à savoir la
lutte contre l'insalubrité en procédant à un diagnostic du travail de la voirie
et l'amélioration des prestations au niveau de l'état civil en érigeant une
bâtisse au niveau des locaux du service de l'entretien situés sur l'ancienne
route d'Alger dédiée à la direction de la réglementation.