|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Cette année, les oliviers sont plus
généreux. Contrairement à l'année passée où l'on a enregistré une faible
production dans plusieurs régions de la wilaya de Tlemcen, une très bonne
saison s'annonce pour les agriculteurs et producteurs d'huile. Selon les
services agricoles (DSA) de la wilaya, les prévisions pour cette saison, sont
de l'ordre de 165.000 q, soit 25 q/ha. Près de 75.000 q d'olives seront
destinés à la transformation dans différentes huileries tandis que le reste de
la production près de 90.000 q sera destiné à la consommation et à la
conservation. La même source a signalé que la production d'huile, qui touchera
près de 5.000 ha d'oliviers, sera de l'ordre de 18.600 litres soit 18 l/q. Dans
les régions de Maghnia, Sabra, Hennaya, Ouled Mimoun, Aîn Nehala, Remchi,
Ghazaouet, Chetouane, Beni Mester? la cueillette qui a démarré début octobre,
est effectuée à l'aide d'outils et équipements adaptés préservant tant la
qualité du produit que l'arbre lui-même. Ce qui n'est pas le cas aux abords de
certaines routes où pour cette campagne, encouragée par l'importante affluence
des acheteurs d'olives, venus d'autres wilayas, utilisent des procédés
archaïques commettant souvent des dégâts.
C'est ainsi que des branches sont carrément arrachées et abandonnées sur place. La cueillette manuelle ainsi que la pratique du gaulage (utilisation des bâtons) nuisent énormément aux oliviers et à leur rendement futur. «Le manque d'organisation et le mauvais suivi de la campagnede récolte ont favorisé ce genre de pratiques. La date d'ouverture et de clôture de la saison de cueillette et la transformation des olives doivent se faire selon le degré de maturité des fruits et leur rentabilité en huile, selon l'importance de la production prévue dans les régions compte tenu de la spécificité de chaque zone productrice d'olives, des variétés produites et des facteurs climatiques enregistrés pendant chaque saison. La collecte et la commercialisation en dehors de ces espaces doivent être interdites», a souligné dans ce cadre, un ingénieur des services agricoles. Et d'ajouter «des mesures draconiennes doivent être prises à l'encontre de ces prédateurs qui massacrent les arbres». |
|