En attendant de revenir aux minutes des dossiers et les éplucher dans le
minutieux détail, M. Larbi Merzoug, wali de Guelma, a opté pour une tournée
marathonienne à travers les 34 communes que compte la wilaya en vue d'inspecter
les différents projets relatifs au programme de développement local sur les
opérations en cours et leur prolongement dans les projections du quinquennal
2010/2014. Ainsi, les réalisations sont chronologiquement passées en revue à
travers les multiples chantiers ouverts sur les constructions scolaires et
universitaires, les infrastructures routières avec leurs ouvrages d'art,
l'hydraulique et ses volets de stockage et de transport, l'habitat et
l'urbanisme, l'environnement, la santé, l'agriculture et la conservation des
forêts, l'énergie, la jeunesse et des sports et autres actions sur les plans
communaux de développement ainsi que divers équipements publics. Lors de ces
tournées de premières constatations sur le terrain, l'on dénote une approche
particulière axée sur la rigueur, la transparence, l'équité et le strict
respect de la réglementation. Des propos échangés avec les citoyens, les commis
de l'Etat et les élus, l'on déduit aussi que sa feuille de route véhicule les
attributs d'une ferme revalorisation du crédit des institutions de la
République, dans leur mission que l'on doit apprécier à leur juste valeur, eu
égard aux considérables efforts consentis et les fonds colossaux injectés sur
l'échiquier du développement, dans le but de consolider dans la cohérence
l'épanouissement du bien-être de la collectivité.
Le wali n'a pas manqué de
soutenir l'application de la loi dans toute sa rigueur, en ordonnant aux élus
d'actionner les procédures de démolition des constructions illicites avérées
afin de préserver, les deniers et le patrimoine publics en s'alignant sur un
vecteur de normalisation de la gestion des affaires de l'Etat et de la commune.
Dans cette optique, il prône la fermeté, la perspicacité et la détermination
d'asseoir une volonté de se démarquer des appétits aiguisés des prébendés, des
barons qui banalisent le squat des espaces publics ou encore des gourous des
vieilles chapelles éteintes en quête d'entremise pour reprendre les poils de la
nuisance perfide. Loin de ces desseins alambiqués, l'heure demeure au
rassemblement de toutes les potentialités utiles et viables pour assurer la
continuité de la tâche et booster, à l'unisson, une dynamique innovée qui
favoriserait une fertilisation de l'essor socio économique de la région. Il
s'agit ainsi d'un travail de proximité de longue haleine, restant à l'écoute
des spasmes de la société, à travers les doléances citoyennes sans s'emmurer
dans le mutisme et l'attentisme stériles. Pour peu aussi que le citoyen
s'imprègne des préceptes fondamentaux de la notion de citoyenneté, une équation
qui le situe comme pivot en tant qu'acteur et bénéficiaire de toutes les
actions liées au développement de son environnement et initiées par les pouvoirs
publics.