Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a prononcé hier, la peine de trois ans
de prison ferme, dans le procès de D. Ali poursuivi pour soutien au terrorisme
et faux usage de faux. Les circonstances de l'affaire selon l'arrêt du renvoi
de la chambre d'accusation, remontent au 11 mars dernier, quand le prévenu a
été arrêté dans un barrage de la gendarmerie sur la RN 12, à hauteur de
Yakouren en possession de plusieurs copies d'une carte d'identité nationale
falsifiée. L'accusé a soutenu durant l'instruction de cette affaire que c'est à
la demande d'un groupe terroriste qu'il a accepté de falsifier sa pièce
d'identité, en usant d'une photo parue dans un titre de la presse nationale
afin de leur procurer des puces de téléphonie mobile, moyennant une somme
d'argent pour service rendu. Mais hier, devant le tribunal, le mis cause a nié
en bloc les griefs retenus contre lui. Le procureur de la République a requis
20 ans de prison à son encontre.