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Une importante
opération de volontariat visant le déblaiement et l'enlèvement des ordures a
été lancée hier au niveau du quartier d'El-Barki et de haï Ezzitoune. Le comité
de quartier de l'ancien Barki, le secteur urbain El-Makarri et la police de
l'urbanisme étaient hier mobilisés à la fois pour nettoyer le quartier et pour
libérer les espaces squattés par les revendeurs de véhicules au niveau du site
Aboudarham.
Selon le délégué du secteur urbain El-Makarri, une entreprise a tenu à apporter son soutien à l'opération en prêtant un chargeur et un camion aux volontaires. Plus de 10 tonnes de pierres ont été enlevées au niveau du marché illicite de véhicules, ce qui a permis de libérer l'espace. Le délégué affirme que les habitants mitoyens au marché ont insisté auprès des services de police pour l'installation permanente de policiers au niveau de ce site et éviter qu'il soit squatté à nouveau. «C'est un véritable calvaire que les habitants endurent depuis plusieurs mois à cause de ce marché», assure le responsable du secteur urbain. Outre le marché des véhicules, plus de 40 tonnes de déblais et de déchets ménagers ont été ramassés au niveau d'El-Barki et 90 tonnes près du lycée d'Ezzitoune. Il y a lieu de rappeler que l'ex-wali d'Oran avait annoncé que le marché illicite des véhicules Aboudarham, plus connu sous le nom de marché de véhicules de l'hippodrome, dans le quartier de St Eugène, sera interdit d'accès à tout revendeur. Un arrêté dans ce sens devait être pris il y a deux mois. Sur instruction du même responsable et avec l'apport du président de l'APC et de la police de l'urbanisme PUPE, les services du secteur urbain avaient procédé au début de l'été à l'enlèvement des grosses pierres installées par des citoyens pour interdire l'accès aux revendeurs. Le problème de ce marché, qui dure depuis plus de trois ans, a été à maintes reprises décrié par les habitants qui n'ont eu d'autre recours que de barrer les accès avec de grosses pierres. Le squat de l'espace ne permettait plus aux enfants du quartier de profiter de l'espace vert mitoyen. Pour éviter à tout revendeur de squatter une nouvelle fois l'espace, le délégué du secteur avait demandé, lors de la réunion tenue en début de semaine entre le wali et l'exécutif, que des patrouilles de police soient mobilisées en ces lieux. |
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