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L'Office national des statistiques (ONS) a fait état d'une baisse de
production industrielle du secteur public de 2,6%, au cours du 1er semestre
2010.
Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a reconnu que la production industrielle connaît une tendance baissière depuis déjà 20 ans. Il a expliqué, en marge des travaux du séminaire international sur la propriété industrielle, tenu hier à l'hôtel Aurassi, que la production industrielle avait connu une légère reprise en 2009, mais elle n'a pas été confirmée en 2010. Pour le ministre, le secteur public industriel souffre encore de stagnation, de manque d'investissements et d'un endettement très lourd. « Il faut admettre qu'à l'heure actuelle des choses, nous utilisons seulement 50% des capacités de production industrielle dans le secteur public », a-t-il indiqué. Et de rappeler que la part de l'industrie dans le PIB (produit intérieur brut) était de 12% dans les années 80 et qu'elle a baissé à 7%. La solution, réside selon Benmeradi, dans les principaux axes de la stratégie industrielle déjà présentée. « Il faut accélérer le processus de déploiement sectoriel de l'industrie en ciblant les industries qui peuvent exploiter les ressources naturelles de notre pays, notamment la sidérurgie et la métallurgie », dira-t-il insistant sur la nécessité « d'assainir le portefeuille des entreprises publiques ». Le ministre a procédé à la signature d'un accord-cadre de coopération sur la propriété industrielle avec le directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI), M. Francis Gurry, en marge du séminaire qui a vu la participation des experts de l'OMPI et des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), ainsi que des experts des pays arabes, asiatiques et de l'Amérique latine. L'accord-cadre, précise le ministre, n'est qu'un renforcement de la coopération car les échanges notamment techniques sur la propriété industrielle existaient depuis des années entre l'Algérie et l'OMPI. Cette coopération, précise Mohamed Benmaradi, permettra à l'Algérie de bénéficier d'un accompagnement technique pour la protection des marques et des brevets des investisseurs nationaux et internationaux, contre la contrefaçon et le piratage. Cet accord permettra également à notre pays d'acquérir des équipements spécialisés dans la propriété industrielle, ainsi qu'une formation au profit du personnel et un redéploiement de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), à travers le territoire national. Le directeur de l'OMPI, Francis Gurry, a affirmé que le cadre juridique algérien pour la propriété industrielle est «bon» précisant qu'il lui manque seulement les moyens techniques pour sa mise en œuvre. Interrogé sur le problème de la contrefaçon et sur le piratage numérique en Algérie qui découragent les investisseurs, Francis Gurry affirme que « ce problème n'est pas propre à l'Algérie, mais le problème de la contrefaçon et du piratage numérique existe partout dans le monde, d'où la nécessité de développer une méthode économique universelle et surtout sensibiliser davantage les gouvernements et les consommateurs ». |
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