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Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), KarimTabbou
a annoncé hier la convocation de la conférence nationale des élus pour le
premier trimestre de l'année prochaine au cours d'une prise de parole devant le
conseil fédéral de Tizi Ouzou.
Le but de la rencontre, selon lui, est de «passer au crible notre action et nos choix des vingt dernières années», ainsi que de «mesurer le chemin parcouru par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés». Abordant au cours de la même rencontre la situation politique du pays, le responsable du FFS s'est attardé sur les décisions prises par le gouvernement relatives aux déplacements des maires à l'étranger, des universitaires qui veulent prendre part aux rencontres à l'étranger. Comme il a qualifié les changements annoncés dans le code communal de tentative de faire de «la commune un poste avancé du pouvoir». Toujours en commentant la situation politique nationale, Karim Tabbou n'a pas manqué de relever que «le pays traverse une des périodes les plus creuses de son histoire. Algériennes et Algériens vivent un climat de nervosité, d'inquiétude et de désespoir». Avant d'interpeller les «forces du changement» pour «réfléchir et entreprendre des initiatives politiques nouvelles porteuses d'espoir» car «la situation du pays est délicate» a-t-il encore ajouté. Pour lui «le fonctionnement de l'Etat est réduit aux rituelles auditions des ministres par le chef de l'Etat et au mouvement répétitif dans le corps des walis». Avant de résumer que «le pays est bloqué et les institutions sont dans une morosité chronique». Evoquant les incidents qui se sont produits récemment à l'ancienne mosquée de Ghardaïa, le premier secrétaire du front des forces socialistes a salué la sagesse et l'esprit de responsabilité des habitants de cette ville qui ont fait épargner à cette région une autre crise entre les communautés qui y vivent. |
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