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Un taux de représentation syndicale de 22%: La majorité des syndicats active dans la Fonction publique

par R. N.

Le taux de représentation syndicale avoisine les 22%, selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, qui répondait, jeudi dernier, aux questions des journalistes en marge des travaux de la séance plénière de l'Assemblée Populaire Nationale (APN) consacrée aux question orales.

Le nombre d'organisations syndicales enregistrées au département de M. Louh est de 88, représentant les travailleurs du secteur économique et ceux de la Fonction publique. Louh précisera que l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) est la seule organisation présente dans le secteur économique. La majorité des organisations syndicales activent dans le secteur de la Fonction publique, a-t-il dit.

Pour le ministre du Travail, l'activité syndicale ne souffre d'aucune entrave et qu'elle est même «conforme aux principes adoptés par l'Organisation internationale du travail (OIT)» et «la promotion du dialogue». A ce titre, il rappelle la signature en Algérie du pacte national économique et social, une expérience qui sera présentée à l'OIT fin novembre à Genève, et à laquelle seule l'UGTA a été admise parmi les 88 syndicats agréés.

Interrogé par un député sur l'absence de représentation syndicale au niveau de certaines sociétés étrangères dans le Sud du pays, Louh a estimé «qu'en cas de mesure arbitraire contre les travailleurs de ces compagnies, la justice demeurait la seule alternative». Il a également fait savoir que certaines sociétés étrangères employaient plus de 55.000 personnes. A propos de la révision du Code du travail, Tayeb Louh a affirmé que le projet qui, selon lui, est «élaboré avec les partenaires sociaux», sera finalisé «avant la fin de l'année». Le texte comprendrait 700 articles qui «seront adaptés aux développements socioéconomiques» et d'autres «seront introduits pour amender la législation du travail en vigueur», a-t-il ajouté. L'intérêt de cette révision est de faire de ce Code, «un outil de référence unique» qui profitera «à toutes les parties» (travailleurs, employeurs et pouvoirs publics).