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Les lendemains du Mondial semblent être difficiles à gérer du côté de la
FAF qui se retrouve fragilisée plus que jamais. Le départ précipité et
«irréfléchi» de Saâdane, pour reprendre l'expression d'un responsable du
ministère de la Jeunesse et des Sport, aura provoqué cette confusion dans
laquelle baigne la Fédération. Les résultats de l'équipe nationale n'étant pas
rassurants, la FAF a du mal à gérer la situation.
A cela s'ajoutent les rumeurs pour ne pas dire la désinformation entourant cette équipe nationale où un «malaise est perceptible après le départ de Saâdane», ajoute-t-on. L'équipe nationale est, en fait, sans entraîneur attitré, Benchikha n'ayant pas signé de contrat et est considéré officiellement entraîneur de l'équipe A'. Du fait de son statut de salarié de la FAF, il reste à la disposition de cette dernière et entraîne l'équipe «jusqu'à nouvel ordre». C'est-à-dire en attendant le recrutement d'un «entraîneur étranger de renom», comme décidé par les pouvoirs publics, affirme-t-on au MJS. A ce sujet, la désinformation est de rigueur dans la mesure où «des sources proches de la FAF» balancent des noms d'entraîneurs avant de démentir ces informations. C'est le cas notamment de Roland Courbis, interdit d'entraîner en France mais sollicité par la FAF, selon ses propres déclarations, ou encore Hervé Renard dont le nom a été avancé. Toutefois, la piste du fameux entraîneur serbe reste toujours d'actualité et la fédération maintient ses contacts avec ce coach qui semble être «accepté» par les pouvoirs publics, lesquels assureront le salaire de ce futur coach. Toutefois, au MJS on a laissé entendre que la FAF appréhende la venue d'un coach de renom dans la mesure où la hiérarchie sera bousculée. «Etant payé et pris en charge par le MJS, le futur entraîneur aura carte blanche pour imposer sa discipline au sein de l'équipe nationale où l'on craint que la cassure provoquée par le départ de Saâdane ne s'aggrave», indique-t-on au MJS. Sur un autre plan, au MJS, on n'a pas apprécié que la qualification à la CAN-2012 ne soit pas une priorité pour la FAF. «Si on a opté pour un coach étranger de renom, c'est certainement pour maintenir le standing de l'équipe nationale et du football algérien. La double qualification à la CAN et au Mondial a donné tant de joie au peuple algérien». Pour rappel, lorsque la FAF avait renouvelé le contrat de Saâdane, elle avait exigé le podium à la CAN-2012, ce qui ne semble pas être le cas après le départ de ce coach. «C'est une manière pour la FAF de reconnaître ses erreurs», fait-on remarquer encore au MJS. L'autre événement qui secoue la Fédération est, sans conteste, le boycott du championnat de la Division nationale (amateurs). A ce propos, au MJS on regrette ce bras de fer qui «porte préjudice à un football qui était, il y a quelque mois, le porte-flambeau du monde arabe». |
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