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Après la création de deux centres de désintoxication à Blida et à Oran,
le ministère de la Santé envisage la réalisation d'ici la fin 2011 de quinze
autres centres de cure et de désintoxication à travers plusieurs régions du
pays. Pas moins de 500 toxicomanes par centre seront pris en charge annuellement
dans le cadre de ce dispositif initié en matière de lutte et de prévention
contre la toxicomanie.
Dans ce cadre, un nouveau programme de formation sera lancé l'année prochaine au profit des médecins généralistes. D'une durée d'une semaine par mois pendant une période de neuf mois, cette formation va cibler une quarantaine de médecins, a indiqué le chargé du programme de lutte contre la toxicomanie au ministère, avant d'ajouter que ce stage sera sanctionné par un certificat d'études spécialisées qui sera attribué à chaque participant au programme de formation. Tout en axant sur le rôle que joueront ces nouvelles structures en matière de lutte contre la toxicomanie, le représentant du ministère a tenu à préciser que ces formations vont également permettre aux médecins généralistes de prendre en charge les toxicomanes dans ces nouvelles enceintes. Outre ce projet, plusieurs séminaires de formation et de recyclage destinés aux médecins et psychologues pour la prise en charge des toxicomanes ont été organisés par le ministère de la Santé et ce dans le cadre du programme national de lutte contre la toxicomanie. D'autre part, un appel incitant les citoyens à contribuer aux actions de lutte contre la propagation du phénomène de la toxicomanie a été lancé, lundi, par le responsable de l'office national de lutte contre la toxicomanie. Celui-ci a souligné qu'un projet de stratégie nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie 2011-2015 sur les mesures préventives dans le domaine est en cours d'élaboration. Cette stratégie qui sera prête fin 2010 regroupera différentes parties (ministères, secteurs et services spécialisés). La stratégie sera axée sur la mise en place de mécanismes d'information essentiellement basés sur la sensibilisation au niveau notamment de l'éducation et de la santé. Elle s'appuiera également sur un riche programme comprenant des conférences et des rencontres périodiques en direction des acteurs activant dans le domaine de la prévention et de la lutte antidrogue tels les magistrats et les médecins spécialisés. |
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