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C'est aujourd'hui que le tribunal d'El-Hadjar traitera l'affaire du
conflit entre délégués de personnel et syndicalistes qui a défrayé la chronique
ces derniers jours en occasionnant des blessés parmi les belligérants et des
dégâts matériels causés à des véhicules de travailleurs qui étaient stationnés
sur les lieux de la bagarre générale à l'intérieur de l'usine d'ArcelorMittal.
Cette situation, qui avait créé une certaine déstabilisation du complexe et
généré une situation d'insécurité, a poussé le syndicat à déposer plainte au
niveau du parquet, en accusant 12 délégués de personnel du comité de
participation de violence, de coups et blessures volontaires, d'occupation
illégale des locaux du syndicat, de dégâts matériels. Selon le secrétaire
général du syndicat d'entreprise Smaïn Kouadria, contacté hier, la situation au
complexe est normalisée et la justice dispose d'un dossier assez contraignant
pour les accusés. «Je ne peux anticiper sur le travail de la justice, pour ce
qui nous concerne, nous disposons d'assez d'arguments et nous allons nous
défendre afin de préserver une stabilité au niveau de l'entreprise et ensuite
nous retourner vers ce qui nous attend, à savoir, les échéances de la
négociation avec notre partenaire, prévues pour le 18 octobre prochain», a
indiqué notre interlocuteur.
Côté comité de participation, il nous a été impossible de prendre attache avec le président mais un délégué que nous avons rencontré nous a affirmé que ses pairs sont interdits d'accès au complexe et que plus de 200 personnes, entre délégués de personnels et partisans, seraient sur le point d'achever une pétition afin d'exiger du premier responsable de l'entreprise un minimum de sécurité. Par ailleurs, d'autres délégués de personnels seraient poursuivis en justice par l'union de wilaya UGTA pour occupation illégale des bureaux de cette représentation syndicale. |
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