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Depuis janvier
2010, plus d'une cinquantaine de locataires de locaux commerciaux situés à la
cité 1.400 logements de Bir-El-Djir ne savent plus à quel saint se vouer. Ces
locaux, attribués dans le cadre du droit au bail après un avis d'appel d'offres
lancé par l'OPGI, sont sans électricité, une situation qui exaspère leurs
occupants. Cet état de fait a été dénoncé hier lors d'une rencontre regroupant
les locataires et le coordinateur local de l'UGCAA. Les intervenants, irrités
par l'absence de courant électrique, ont affirmé que depuis le début de
l'année, c'est le calvaire pour eux. Certains d'entre eux ont eu leur registre
de commerce en alimentation générale et ont même investi beaucoup d'argent dans
ces locaux Mais à leur grand désespoir, l'absence de compteurs n'a fait
qu'entraver l'activité, un véritable désastre pour ces jeunes. «Nous sommes à
jour dans le paiement de nos loyers et malgré cela nous endurons ce problème
qui nous pénalise», disent-ils. Dans ce cadre, plusieurs démarches ont été entreprises
par les concernés pour remédier à cette situation, mais sans suite. «Nous nous
sommes rapprochés des représentants de l'Office de promotion et de gestion
immobilière d'Oran mais ces derniers nous ont précisé que les installations
dépendent de Sonelgaz», ont indiqué les concernés. Une fois à la Sonelgaz, les
locataires ont été déçus d'apprendre que le site en question ne dispose pas de
poste transformateur. Une mauvaise nouvelle pour ces bénéficiaires qui ont
appelé hier le wali d'Oran pour leur venir en aide. Pour le coordinateur local
de l'UGCAA, un rapport détaillé sur la situation sera adressé au wali d'Oran et
aux instances locales afin de mettre un terme à ce calvaire.