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Casse-tête: Routier

par A. Mallem

La traversée du tronçon de route passant par le «Chalet des Pins», passage obligé pour des centaines de véhicules lourds et légers, chaque jour, devient de plus en plus problématique pour les automobilistes de la «ville des ponts» en général et pour ceux venant des wilayas de l'Est, de l'Ouest et du Sud pour rejoindre les villes portuaires de Skikda, Annaba et Jijel. Le nœud gordien de la circulation sur cette voie restera tel qu'il est, jusqu'à l'ouverture du tronçon de l'autoroute Est-Ouest, traversant la wilaya de Constantine, qui détournera les poids lourds notamment. En attendant, l'on verra chaque jour sur ce parcours de quelque trois kilomètres, menant de l'embranchement de Sidi Mabrouk à la route de la corniche qui débouche sur les routes de Skikda, Annaba et Jijel, les processions interminables de véhicules de tous tonnages, pare-chocs contre pare-chocs, obstruant la circulation. Cependant, ceux qui souffrent le plus de cette situation sont, bien sûr, les citoyens qui sont gênés dans leurs déplacements vers le centre-ville, mais surtout les fonctionnaires des administrations publiques résidant dans les faubourgs de l'est comme Djebel Ouahch, Ziadia, Sidi Mabrouk, Oued El-Had et Daksi, les travailleurs des unités économiques et surtout les étudiants de la faculté de médecine du «Chalet des Pins» qui éprouvent d'énormes difficultés à suivre les cours dispensés au CHU et à la faculté de chirurgie dentaire et de pharmacie de la cité Emir abdelkader. «A cause des bouchons interminables sur la route de la gare, nous ratons chaque jour une bonne partie des cours. Pourquoi ne pas prévoir, à notre intention, un itinéraire de Sidi Mabrouk à Bab El-Kantara, en passant par le chemin forestier, par exemple», proposent des étudiants bloqués dans un bus de transport d'étudiants. «Si pour le transport du matin le problème est moindre, ont avoué des travailleurs à la zône industrielle d'Ain Smara qui habitent à Békira et Hamma Bouziane, l'après-midi, après la sortie, nous arrivons à nos domicile à la nuit tombée». «Et on désespère, car cette situation est bien partie pour durer sans qu'une solution soit possible!».

 La situation est telle que le responsable de la cellule de communication de la sûreté nationale de la wilaya, l'officier Rachid Lebaili, est intervenu hier à la radio pour expliquer que ce problème est né de la décision des services concernés de fermer aux poids lourds le passage par la descente d'El-Ménia, trop dangereuse et source d'accidents. Pour dissiper l'inquiétude grandissante des usagers, le même responsable a assuré que les services de la circulation routière déploient, chaque jour, de gros efforts pour assurer une circulation fluide sur le tronçon considéré, permettant ainsi de se déplacer d'un point à l'autre sans subir trop de désagréments.