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Etrange coïncidera ou simple gré du hasard,
l'annonce par voie de radio de la fermeture de l'accès à Sidi Djillali par le
biais du pont s'est faite par une date repère historique, à savoir «le 5
octobre». Est-ce une décision bien réfléchie, incontournable? N'allait-elle pas
engendrer la colère et l'indignation? Est-ce le moment requis? L'été et les
congés annuels de juillet et août n'auraient pas été propices pour attendre la
rentrée sociale, scolaire, universitaire... pour entamer en ces espaces-là des
travaux de pose d'une canalisation de grande dimension qui doit être d'une
utilité pour cet ouvrage d'art, parmi, dit-on, les principaux qui se comptent
même pas sur les doigts d'une main.
Nous avons appris qu'il s'agit de travaux visant à faire déverser sur les berges de l'oued Mekerra toutes les eaux pluviales qui bloquaient lesdits espaces par un tout petit orage, plan d'un barrage naturel, c'est le mot, se formant du côté nord de la ville précisément en parallèle à la ligne de chemin de fer, qui empêchait les eaux de passer. Et là, de nombreux sites peuvent être cités par ces constats d'eaux pluviales stagnantes jouxtant des édifices privés et publics. Et dans tout cela, c'est l'indignation, la colère qui est depuis mercredi 06 octobre maîtresse des espaces sus-cités et de l'environnement, a-t-on relevé lors de notre investigation. Nous ne pouvons dire passage, tout est fermé, depuis l'entrée de l'ex-Point du jour (village Errih) et vice versa, en venant de Sidi Djillali, qui renferme plus de la moitié de la population urbaine? contournée pour les besoins de la résolution du problème de l'habitat, avec toute la densité qui n'a pas cessé d'engendrer des besoins toujours réactualisés. Nous citerons uniquement l'enseignement moyen où il a fallu des solutions particulières entamées en septembre dernier, après la rentrée scolaire. Et si cette fermeture, dit-on imminente, vient de soulever la colère et l'ire légitime des Belabbésiens appelés à choisir d'autres chemins pour aller au travail, études où se rendre à l'hôpital, et tous les autres services publics, mairie centrale, tribunal, marchés, laboratoires d'analyses privés, bureaux d'avocats, médecins privés, banques, tous situés au centre-ville belabbésiens. Mais il n'y a pas que cela, des citoyens fort nombreux y transitent par les différents points, ronds-points pour sortir du chef-lieu en se rendant vers certaines localités, villes et villages, du sud de la wilaya, et autres destinations. Nous avons pu relever bien des désagréments qui se répercutent sur l'assiduité des fonctionnaires, des étudiants, des travailleurs en général, et sur le «rendement», si l'on ose l'appeler ainsi. Des retards allant d'une à deux heures sont enregistrés par la fermeture de cet espace de cette agglomération que ses concepteurs des années 80 n'ont pas voulu entendre les voix qui s'étaient élevées pour leur signifier «messieurs, vous êtes en train de solutionner un problème, celui de l'habitat, mais les répercussions négatives dues à cette extension anarchique sont à assumer»? Et c'est ce qui se déroule actuellement, à travers ces projections de développement peu harmonieux avec l'ancienne armature urbaine qui s'isole pour quelques averses de pluie bienfaitrice. En attendant, relève-t-on, des solutions de rechange sont de mise, avec toutes les répercussions sur le temps que cela entraîne. |
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