Le souhait de
chacun des chercheurs et spécialistes du laboratoire de recherche de physique
est d'assurer à nos enfants des sources énergétiques durables avec un
environnement sain et propre, c'est dans le cadre de cette vision que le
laboratoire de recherche de physique énergétique appliqué (LPEA) de
l'université Hadj Lakhdar de Batna ne cesse de déployer des efforts afin
d'instaurer une culture qui encourage la recherche dans ce domaine.
Selon D. Mostapha Zéroual, le président du
«Work shop international», dans une rencontre organisée à Batna, «il est grand
temps que l'ensemble des chercheurs algériens se planchent sur ce domaine des
énergies renouvelables qui représentent des sources durables». D'après ce
dernier, l'objectif du «Work shop international» est de favoriser les relations
et la collaboration entre les chercheurs et les différents acteurs sociaux et
environnementaux ainsi que les décideurs, et mettre le point sur l'état
d'avancement des travaux des recherches dans le domaine des énergies nouvelles
et renouvelables, et offrir des possibilités de développement des projets pour
répondre aux besoins du pays et échanger des points de vue sur le développement
et l'utilisation des énergies renouvelables. Cette manifestation scientifique,
initiée par la faculté des sciences de l'université de Batna et qui s'est
déroulée sous forme de plénière et d'une table ronde animée par des
spécialistes algériens et étrangers dans les différents domaines des énergies
renouvelables, a suscité l'attention de plusieurs chercheurs et experts en la
matière venus des diverses universités et centres scientifiques du pays et de
l'étranger à l?exemple du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie et de la France.
Parmi les intervenants D. Zejli du centre national pour la recherche
scientifique et technique de Rabat (Maroc) a parlé, quant à lui, de «
l'énergie, l'histoire et les chantiers de construction». Les débats se sont
axés sur la production du gaz et du pétrole et même sur l'augmentation du prix
du baril de pétrole à l'échelle mondiale, ce qui n'encourage pas l'utilisation
des énergies renouvelables. N. Kasbadji Merzouk, du centre de développement des
énergies renouvelables (CDER), Division des énergies éoliennes, dans sa
communication, explique que la demande en énergie électrique ne fait que
croître ces dernières années, «ceci est dû au développement social et
économique recherché par la population qui demande de plus en plus d'énergie
électrique». Toutefois, ajoute M. Kasbadji, l'apparition des problèmes
environnementaux et la signature des accords de Kyoto ont fait qu'un programme
a été mis en place pour booster l'utilisation des énergies renouvelables pour
la production d'électricité. Il est à noter enfin, que lors de cette
manifestation plusieurs projets de recherches ont été sujets à de profonds
débats des chercheurs. Reste seulement comment assurer une contribution
effective de notre pays dans la prise en charge des projets réalisables.