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Le fournisseur étranger : Des vaccins pour enfants contre des vaccins contre H1N1

par M. Aziza

Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière Ould Abbès déclare la guerre au cancer, à partir du Commissariat pour l'énergie atomique (Comena).

Intervenant hier lors de l'ouverture des cours régionaux sur la radioprotection du patient en radiologie diagnostique et interventionnelle et des cours sur la réglementation des sources de rayonnements ionisants, au Comena d'Alger, le ministre a affirmé que les 57 centres anti-cancer seront installés dans deux ans, en tentant de rassurer l'opinion publique. Sachant que la question de traitement et de prise en charge des malades cancéreux est revenue à la surface, notamment à travers les appels et les cris de détresse des malades cancéreux en quête d'un rendez-vous proche pour une séance de chimiothérapie ou une séance de radiothérapie.

Le ministre a encore une fois précisé que le problème de financement pour l'achat d'équipement de dernière génération pour ces centres ne se pose pas en affirmant «nous avons eu l'accord du Premier ministre, nous n'avons aucun problème pour entamer dès aujourd'hui les travaux de construction», a-t-il souligné. Le ministre a beaucoup insisté sur la formation du personnel qui sera chargé d'utiliser les appareils au sein de ces centres. Du point de vue scientifique, le ministre a rappelé devant les participants algériens et des 14 pays étrangers (Tunisie, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Gabon, Mali, Niger et Liban), ainsi qu'auprès des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), que l'Algérie ne cesse de développer l'utilisation des rayonnements ionisants à des fins médicales. Il a tenu à rappeler que les effets délétères connus de ces rayonnements exigent au même moment une maîtrise et un encadrement rigoureux des pratiques.

Les intervenants ont tous plaidé pour la justification des actes et optimisations des actes, lors du recours à la radiologie. Le ministre s'est dit tout à fait d'accord pour l'optimisation du recours à la radiologie en précisant qu'il ne faudrait pas que la crainte d'effets secondaires soit responsable d'une perte de chance pour les patients, en oubliant les bénéfices apportés par l'imagerie médicale. «Que cela soit fait dans les regèles de l'art, formation des ressources humaines spécialisées et assurant une radioprotection du patient conformément aux règles définies par l'AIEA», a-t-il recommandé.

Pour sa part, le commissaire à l'énergie atomique a cité la contribution du Comena dans l'élaboration de textes réglementaires par les différents utilisateurs des sources de rayonnements ionisants, notamment des textes réglementaires spécifiques en matière de formation et d'expertise. Le Comena a participé également dans la prise en charge médicale, notamment en radioprotection. «Il suit les opérateurs publics et privés et étrangers activant en Algérie», a-t-il mentionné. Le commissaire à l'énergie atomique a affirmé que la désignation du laboratoire secondaire d'étalonnage et de dosimétrie en Algérie comme centre régional désigné par AFRA et l'AIEA permettra de fournir des services d'expertises, de formation et d'étalonnage aux pays africains. Il a fait part aussi de la sélection du CRN d'Alger comme centre régional désigné par AFRA sous la coupe de l'AIEA, dans le domaine de radioprotection, renforcera à coup sûr l'offre algérienne aux pays africains en matière d'expertise et de formation.

Par ailleurs, Ould Abbès a affirmé hier, en marge de la cérémonie d'ouverture des cours sur la radioprotection du patient en radiologie diagnostique et interventionnelle, au Comena, que GSK a accepté d'échanger une quantité de 4,5 millions de doses de vaccins contre le virus H1N1 contre des vaccins pour enfants. Pour ce qui est de la disponibilité des vaccins pour enfants, le ministre a affirmé que les vaccins pour enfants sont disponibles en qualités suffisantes au niveau de l'Institut Pasteur pour une période de six mois «les problèmes de rupture qui sont signalés à travers quelques structures, sont dus à un problème de dysfonctionnement».