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Un succès énorme que celui de la deuxième édition de la «Nuit blanche»
assurée par le Centre culturel français d'Oran, c'est le moins que l'on puisse
dire. Une foule nombreuse est venue assister à cet évènement et n'a pas hésité
à rester jusque tard dans la nuit. En fait, il faut noter que la «Nuit blanche»
n'avait pas uniquement lieu dans l'enceinte du CCF, mais au contraire, elle
s'était propagée un peu partout à Oran, notamment dans quelques cafés de la
ville tels que : «Tranche de vie», «Duplex», «Monocafé» et «Lebanon's coffee».
Par ailleurs, les passants «nocturnes» de la ville, ceux qui ont emprunté les
rues d'Es-Sedikia, de Choupot, ou du Front de mer, ont pu apprécier des vidéos
projetées sur les baies vitrées ou sur les murs. Les vidéos projetées sont à
l'initiative de «Vidéo-appart» de Paris, et «Des instants vidéos» de Marseille,
dont leurs représentants, respectivement nommés Mammia Bretesché et Marc
Mercier, étaient présents lors de la «Nuit blanche» oranaise. Autre chose de
très important à relever, c'est bien sûr la participation de l'association SDH
(Santé Sidi El Houari), qui a tout simplement permis à bon nombre de gens de
découvrir Sidi El Houari, la nuit. En effet, les gens ont de tout temps eu des
appréhensions pour emprunter les rues du vieil Oran par des heures nocturnes.
Durant la soirée de la «Nuit blanche», il y avait comme une tentative de briser
la glace et de se réapproprier ce haut lieu de la ville. Les Oranais s'y sont
donc rendus en grand nombre, sans que cela n'ait dégénéré pour autant, et ont
assisté à des shows musicaux.
En marge de la «Nuit blanche» s'est tenu également le festival «Pockets films», et cela en collaboration avec le groupe «Génération Oranaise». Douze films ont été projetés, et après qu'un jury ait délibéré, le directeur du Centre culturel français d'Oran, M Gaïtan Pelland, a procédé à la remise des prix. Le prix du public est allé à «The revenge», court-métrage signé Benabdallah Mohamed (Sidi Bel-Abbès), le prix «coup de cœur» est allé à «pied» de Hefhaf Amina (Tlemcen) et enfin le prix du «meilleur film» s'est vu décerné à «Amchi» de Mekri Mohamed Alaa Eddine (Médéa). Il est à noter que le lauréat du meilleur film sera invité à l'un des festivals du Cinéma en France. Les participants à la «Nuit blanche» ont pu apprécier les œuvres d'artistes plasticiens comme Sadek Rahim et Adlan Djefal. Parallèlement à cela, des groupes musicaux ont, pour leur part, réussi à enchanter l'assistance. Parmi eux, on peut compter le groupe gnawi «Kinbla», ainsi que les groupes les «Jaaristes», «Atma», «grims», «Harraga Mc», les «gin's», «Extazy», «Tox»?ou encore, en partenariat avec «Génération Oranaise», les «DJ Sid», et «Salim the D». Côté théâtral, on peut compter la présence de la troupe «Improvi'zoo» qui a fait sensation en s'adonnant à des improvisations qui ont ravi le public présent, ou encore la prestation de Mohamed Yabdri, qui a interprété un extrait de son one man show : «le projet». La déclamation de contes était aussi à l'honneur, assurée entre autres par l'humoriste Hmimiche, ou encore Rachid, un des conteurs de l'association «le Petit Lecteur». D'une façon générale, on peut dire que la 2e édition de la «Nuit blanche» à Oran a été une réussite, et cela est dû au fait que le paquet a été mis dans le volet culturel. En effet, là où les gens mettaient le pied, ça «grouillait» d'artistes, d'où le succès énorme. Seul bémol tout de même, le public, trop enthousiasmé de voir la barre placée si haute, a par la suite été un peu déçu de ne pas voir la «Nuit blanche» perdurer jusqu'au lever du soleil. D'aucuns, d'ailleurs, ironiques, l'ont appelé : «la mi-nuit blanche !». Mais qu'à cela ne tienne, ils se rabattront sur celle de l'année prochaine ! |
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