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Division nationale: Les 28 déterminés plus que jamais à poursuivre le boycott

par M. Zeggai

Près de 3.000 footballeurs, toutes catégories confondues, sont bloqués et 28 clubs n'ont pas encore repris le championnat pour la deuxième journée consécutive en signe de protestation. Ainsi donc, le conflit entre la FAF et les 28 clubs de la Nationale continue de faire des remous dans le milieu du football algérien.

 Les présidents considèrent que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n'est pas habilité à prendre une telle décision à l'encontre de l'AG qui reste souveraine. Lors de la dernière réunion, tenue à Aïn El-Turck, 24 présidents sur les 28 présents ont décidé la poursuite du boycott de la compétition. Encore plus, ils se disent ne pas être convaincus par les arguments avancés par l'instance fédérale quant à l'intégration de l'O Médéa de l'Inter-régions en championnat professionnel de Ligue 2. Lors de ce conclave, les débats ont tourné essentiellement sur la présence de l'OM en championnat professionnel, ce qui confirme, selon eux, les deux poids, deux mesures de la FAF.

 Malgré l'appel du président de la LNF, Mohamed Mecherara, à la raison et à la sagesse, à son engagement à répondre à leurs attentes à travers la réorganisation de la ligue 2 professionnelle dès la prochaine saison, les contestataires ont décidé de poursuivre leur boycott. La preuve, les clubs ont refusé de jouer vendredi dernier.

 De son côté, la FAF durcit le ton et veut sévir par des sanctions allant jusqu'à la rétrogradation des clubs en division Préhonneur. Ceci ne semble pas inquiéter les présidents des 28 clubs qui sont déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications en exigeant la mise en place d'une division 2 à trois groupes, comme décidé lors de l'AG de la FAF en juin 2009. Sollicités, certains responsables nous ont fait savoir qu'ils camperont sur leur décision malgré les sanctions qu'encourent leurs clubs.

 Devant la gravité de la situation, la réaction du ministère de la Jeunesse et des Sports en tant que tutelle est attendue pour trouver une solution à ce conflit et dénouer la crise. «Nous sommes dans nos droits et personne ne nous arrêtera», ont-ils clamé haut et fort.

 En somme, il est clair que devant l'ampleur de cette affaire, l'intervention des autorités est plus que nécessaire, indispensable, à moins? En attendant l'entrevue des quatre représentants des clubs contestataires avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, les clubs de ce groupe se contentent de matches amicaux concernant les seniors. Pour les autres catégories, c'est le flou total. Triste sort pour nos jeunes footballeurs qui ne savent plus à quel saint se vouer.