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A la grande joie des élèves et de leurs
parents, le nouveau lycée de Ghar-El-Baroud vient d'ouvrir, cette semaine, ses
portes.
Le nouvel établissement du secondaire est en réalité implanté sur un lieu appelé «Gharibo», un carrefour situé à mi-distance de 03 importants centres urbains (Ghar-El-Baroud, Béni-Khaled et Bouhmidi) de Béni-Saf. Le lycée accueille aujourd'hui quelque 240 élèves riverains issus des 02 CEM limitrophes, à savoir de Béni-Khaled et Abdelmoumen. Cela a nécessité l'affectation de 08 classes sur les 24 disponibles, 05 pour le niveau 1 (ou 1ère année) et 03 pour le niveau 2. Par le passé, et pour aller jusqu'aux épreuves du bac, les jeunes banlieusards étaient (selon un découpage géographique), soit scolarisés au lycée Cherif Tlemcen (à l'est de la ville), soit à Ibn-El-Haitem sis plage du Puits. Une scolarisation qui était souvent perturbée par des aléas quotidiens (retards, intempéries, transport?), conséquences de l'éloignement du lycée par rapport au domicile familial, auquel il faudrait ajouter les surcharges des classes. Prévue pour le 06 octobre, en raison de quelques travaux de finition, cette ouverture a finalement eut lieu jeudi passé, d'où les cours qui ont repris aussi. Paris donc gagné pour les responsables de l'éducation qui avaient, en dépit de quelques retards accusés dans l'achèvement, promis que cet établissement scolaire sera opérationnel dès cette année. Du coup, les 02 autres lycées de Béni-Saf, qui ont souffert, ces dernières années, de surnombre des classes, devront voir leur effectif moyen diminuer. Cette situation devra permettre à l'enseignant d'adapter une meilleure pédagogie pour véhiculer sa science ou encore de maîtriser ses groupes d'élèves. L'on se rappelle combien ces classes surchargées, à l'origine d'échecs ou déperditions scolaires, furent souvent décriées par le corps enseignant et par l'association de parents d'élèves. Seul inconvénient pour le nouveau lycée, la cantine scolaire qui ne sera peut-être pas opérationnelle cette année. Les travaux se poursuivent encore comme ceux des logements de fonction du personnel. Mais pour un parent d'élève, ce ne n'est pas très important, pourvu que les enfants trouvent un lycée à proximité du quartier. Mais cela n'empêcherait pas, ajoutera-t-il, les responsables du transport scolaire de prévoir une ligne spéciale adaptée aux mouvements et horaires du lycée. Somme toute, un léger changement intervient dans le découpage géographique, désormais le CEM «Inal Sid Ahmed'' (centre-ville) sera appelé à diriger ses élèves admis au secondaire vers le lycée Ibn El-Haïtem, sis plage du Puits. |
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