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Que les
noctambules et les insomniaques que compte la ville d'Oran se réjouissent, ils
auront droit samedi prochain à une nuit blanche. A l'initiative du CCF d'Oran,
une nuit blanche sera organisée, samedi prochain, où plein d'activités
culturelles seront au menu. A vrai dire, cette manifestation signe, dans la
capitale de l'ouest algérien, sa deuxième édition. Le mois d'octobre de l'année
dernière, les Oranais avaient eu également droit à une nuit blanche, même si au
final ce n'était qu'une «mini-nuit» et cela du fait qu'elle s'était clôturée à
vingt trois heures seulement. Pour cette année, les organisateurs ont mis les
bouchées doubles et espèrent faire perdurer l'évènement jusqu'aux alentours de
deux heures du matin. A cela, il faut savoir que, contrairement à l'année
dernière, pour cette année la tenue de la nuit blanche ne se limitera pas à la
seule enceinte du Centre culturel français, mais aura également lieu dans bon
nombre de cafétérias de la ville, dont on peut compter parmi elles : «le mono
café», «le duplex», «le loft», «le jazz»?qui projetteront simultanément des
vidéos artistiques.
Au menu, les couche-tard auront droit à visualiser des expositions, des projections vidéos, des performances artistiques, avec en prime, les créations artistiques du célèbre plasticien Karim Sergoua, à qui le CCF donnera carte blanche. Par ailleurs, il est à signaler que ce sera au courant de cette nuit que se tiendra le festival «film pocket», ainsi que la remise des prix pour les lauréats. En tout, plus d'une quarantaine de films seront en compétition. A rappeler que le festival «film pocket» met à l'honneur des films faits à partir de téléphones portables. C'est à l'initiative de l'actuel maire de Paris, M Bertrand Delanoë, que le concept de la nuit blanche a vu le jour dans la capitale française en 2002. Depuis, elle a fait école un peu partout, notamment à Rome, Madrid, Bruxelles, Montréal Bucarest?et à présent à Oran. |
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