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Procès des cadres de STH-Arzew: Des peines de cinq à huit ans de prison prononcées

par Houari Saaïdia

Après une semaine de délibérations, la justice a rendu son verdict dans l'affaire STH-Sonatrach. Des peines allant de 5 à 8 ans de prison ferme ont été prononcées hier par le tribunal correctionnel d'Arzew (cour d'Oran) à l'encontre de l'ex-président-directeur général et de quatre ex-cadres de la société de gestion et d'exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH). C'est l'ancien premier responsable de cette filiale du groupe Sonatrach ainsi que l'ex-directeur technique de STH-port d'Arzew qui ont écopé de la plus lourde peine. Pour ces deux accusés, le tribunal a en effet confirmé le réquisitoire du parquet. Pour leur part, l'ex-directeur régional, l'ex-directeur de l'administration générale et en même temps ex-DG adjoint et un ex-cadre du département juridique de cette société ont été condamnés respectivement à 7, 6 et 5 ans de prison ferme. Ces peines ont été également assorties d'amendes allant de 500.000 à un million de dinars. Les chefs d'accusation retenus à l'encontre de ces anciens responsables de STH sont la «dilapidation de deniers publics et passation de marché contraire à la réglementation». Au cœur de l'affaire, une transaction conclue en 2007 par la direction régionale Ouest de cette filiale, dont le groupe Sonatrach détient 60% des parts du capital social, avec une compagnie britannique, portant sur la fourniture de flexibles de chargement pour un coût de près de 21 millions d'euros. Créée en 2003 et opérationnelle en 2004, la STH, filiale de Sonatrach qui en détient 60% des parts du capital social, est considérée comme le dernier maillon de la chaîne des hydrocarbures avec ses quatre activités principales: chargement/déchargement, remorquage, amarrage et pilotage.