La direction du patrimoine de l'APC de Constantine s'apprête à mettre en location aux enchères publiques, le 15 novembre prochain, le fameux parking à étages de l'avenue Zaamouche. Il est à souligner, à ce propos, que la séance de ces enchères se déroulera à la salle des délibérations au niveau du siège de l'APC centrale. On indique par ailleurs que le prix plancher fixé aux enchères publiques pour la location du parking en question, qui a fait couler beaucoup d'encre pour ses retards considérables, se monte à hauteur de 750 millions de centimes l'an. C'est autant dire que la direction du patrimoine escompte en la matière tirer les choses vers le haut, si bien que le prix réel se montera facilement à un milliard, 500 millions de centimes l'an, somme «espéré», comme cela a été suggéré lors de la dernière assemblée plénière. Niveau calculé pour une location qui pourrait s'avérer excessif, et par conséquent inaccessible et dépassant les moyens de beaucoup de candidats, comme l'ont fait remarquer d'ailleurs plusieurs autres élus lors de la session tenue le mois dernier pour débattre de ce sujet. Quoi qu'il en soit, selon les exigences inhérentes à la location, il est fait obligation à toute personne physique ou morale désirant participer aux dites enchères, d'avancer le montant de 50 millions de centimes de garantie et de caution. La durée de la location du parking est fixée pour trois ans pour l'adjudicataire qui décrochera le marché.

Ainsi, face au débat qui consistait à saucissonner l'ouvrage en petits parkings de voitures, d'un côté, et la partie des locaux commerciaux de l'autre, la direction du patrimoine de l'APC a tranché. L'ouvrage sera cédé en totalité à une personne physique ou morale, et c'est à elle de décider du sort de la gestion des 17 locaux de commerce situés en son rez-de-chaussée.

Concernant l'inauguration officielle de cet édifice, le vice- président de l'APC chargé des réalisations, questionné, maintient qu'elle se fera «comme prévu, probablement pour la fin du mois de septembre ou début octobre». A noter que le chantier est à son stade final, puisque tout le monde a remarqué que les cloisons protégeant le chantier sont en cours d'enlèvement, alors que des crédits ont été alloués pour la réfection des trottoirs et de l'éclairage public de l'avenue Zaamouche, qui, toujours selon ce responsable, seront lancés dans les jours à venir, pour un coût financier de cinq milliards de centimes.