Nous apprenons
auprès du DUC de la wilaya de Guelma que pour l'exercice 2010 et sur le
chapitre des améliorations urbaines, 50 milliards de centimes sont mobilisés
pour combler le déficit enregistré en matière de viabilisation de la ville de
Guelma marquée sur une extension fulgurante. Ainsi trois sites s'étalant sur
une superficie globale de 62 ha, sont localisés aux lotissements Aïn Defla 1 et
2 (40 ha), l'extension du pôle urbain d'Oued El Maïz, 2e tranche (20 ha) et
enfin le site El Machâal, attenant au POS nord (2 ha). L'ensemble des lots de
voirie, d'aménagement, d'AEP, d'assainissement et d'éclairage public ont été
confiés à la réalisation et la majorité des entreprises ont déjà entamé les
travaux sous le regard omniprésent de la commission de contrôle et de suivi qui
veille à la bonne exécution qualitative sur les ouvrages ainsi que sur le
respect des délais conventionnels. Il est à signaler que la voie reste ouverte
à l'inscription de nouvelles opérations d'études et de réalisation ayant trait
à la viabilisation en fonction des besoins et des priorités recensés sur divers
centres urbains de la wilaya. Dans une lecture rétrospective sur les
améliorations urbaines nous constatons que la wilaya de Guelma a injecté 4.865
millions de dinars pour la viabilisation de 690 ha, dont 177 km de voirie à
travers 35 actions ciblant 192 sites sur les grands centres urbains, où les
réalisations ont intégré aussi des dizaines de jardins et d'aires de jeux
agrémentant le cadre de vie d'une population de 160.000 âmes. Les programmes du
développement local, tous secteurs confondus, se suivent dans la
complémentarité chronologique avec, bien sûr, les hauts et les bas de ses
chantiers diversifiés où il reste indéniable que l'équation de la citoyenneté
profonde demeure posée avec acuité, pour autant que l'individu puisse se démarquer
de l'expectative stérile afin de se prendre en charge en tant qu'acteur et
bénéficiaire de toutes les actions initiées par les pouvoirs publics. Entre la
rumeur et la réalité du terrain, il y a tout un océan alors que l'oisiveté
ennemie de l'effort et de la sueur, ne génère que les moqueries de basse
prestation alimentées par les doctes de la prébende et les amateurs des eaux
troubles qui ne se doutent nullement qu'à l'assèchement le toc s'effrite et ce
sont les âmes bien nées qui reprendront les ouvrages pour le bien-être de la
collectivité. N'en déplaise aux irréductibles diseuses de bonne aventure car
l'immuable labeur reste inaliénable.