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Après une relative accalmie qui n'aura finalement duré que peu de temps,
les vols à la tire sont redevenus la hantise des usagers des transports publics
notamment. Ce délit, régulièrement signalé ces derniers jours dans certains
autobus desservant les cités périphériques et les localités limitrophes de la
ville, semble avoir tendance à aller crescendo. Selon des sources concordantes,
les pickpockets ciblent particulièrement les transports publics suburbains, à
l'exemple des lignes U, B, 51 et 37, ainsi que les villages situés entre Oran
et Arzew. La raison est directement liée à la durée du trajet, plus au moins
longue, que prennent les autobus pour rallier le terminus. Cet intervalle de
temps est sournoisement exploité par les délinquants qui perpètrent leur rapine
sans précipitation, indiquent nos sources.
Les voleurs à la tire sont également de plus en plus signalés dans les marchés. « Certains de ces délinquants sont accompagnés de jeunes femmes. Elles détournent généralement l'attention de la victime dans le but évident de faciliter à leurs acolytes la perpétration de leur forfait », a fait remarquer un commerçant de la rue des Aurès, avant de renchérir : « J'avoue qu'il m'arrive d'être le témoin oculaire de scènes de vol. Fort malheureusement, j'évite d'intervenir car je crains leur violente et imprévisible réaction. Ces individus n'hésitent pas à vous dresser un guet-apens après la fermeture. J'en parle en connaissance de cause». Le même témoignage est formulé par les marchands des fruits et légumes dudit marché. «Ils épient nos clients au moment où ils règlent le produit acheté. Dans la majorité des cas, ils décident de leur emboîter le pas en fonction de la somme d'argent qui est en sa possession », a confié un marchand. Cet état de fait n'est pas uniquement spécifique pour les commerçants exerçant leur activité dans les marchés. Ceux installés dans les grandes artères de la ville font partie de la même enseigne. Les abords immédiats de leurs magasins sont aussi devenus le lieu de prédilection favori des pickpockets qui guettent parmi leurs clients l'éventuelle proie. « La veille de l'Aïd, un père de famille a été détroussé d'une importante somme d'argent destinée à l'achat des effets vestimentaires pour ses enfants. Il n'a rien senti lorsque des mains agiles lui ont fait les poches. C'est au moment de régler ses achats à la caisse, qu'il s'en est aperçu », s'est remémoré le gérant d'un magasin de prêt-à-porter situé sur l'avenue de Choupot. Et des cas pareils sont légion, tout aussi nombreux que les vols avec violence.Ces ressions ciblent autant les femmes que les hommes et tout particulièrement les commerçants. |
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