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Les adjoints de l'éducation «déçus»

par Salah-Eddine K.

Les représentants des adjoints de l'éducation sont sortis pour le moins déçus de la rencontre au ministère de l'Education nationale, mardi dernier. Aucune de leurs revendications n'a été satisfaite.

 Selon le représentant de la coordination nationale des adjoints de l'éducation (affiliée à la SNTE), Mourad Fertaki, cette réunion n'a abouti à aucun résultat et le ministère semble avoir «campé sur des positions qu'il veut inflexibles». Les revendications qui lui ont été soumises par les adjoints de l'éducation n'ont donc pas été prises en charge. Notre interlocuteur nous fait savoir néanmoins qu'une autre réunion devra se tenir la semaine prochaine entre les deux parties. «Cette réunion servira à mettre en place encore une fois une autre commission mixte pour réfléchir sur les doléances des adjoints de l'éducation», a indiqué Mourad Fertaki.

 Notons qu'en décidant de geler le débrayage qu'elle avait prévu pour le 21 septembre dernier, la coordination des adjoints de l'éducation avait espéré arracher quelque acquis auprès de sa tutelle. Malheureusement, estiment ses animateurs par la voix de Fertaki, «la rencontre à laquelle a appelé le ministère de l'Education n'a pas tenu ses promesses et on retourne ainsi à la case départ».

 Pour rappel, les revendications des adjoints de l'éducation tournent autour de leur formation, leur promotion et de la définition de leurs tâches. Ils ont soumis au ministère leurs revendications. Les adjoints de l'éducation, selon leur représentant, n'ouvrent pas droit ni à la promotion si ce n'est de postuler uniquement au poste d'adjoint principal. Les adjoints revendiquent le droit à la formation qu'ils estiment corollaire à la promotion par exemple de conseiller de l'éducation. Considérant les pressions qui pèsent sur eux dans le cadre professionnel, ils revendiquent à ce qu'ils soient dispensés des permanences lors des vacances scolaires et de ne pas assurer des services pour lesquels ils ne sont pas destinés. «Seul point positif peut-être est que le ministère a donné son accord pour une formation à l'UFC et dans la formation professionnelle, mais ne donnera pas droit à la promotion», a conclu le représentant de la coordination.