Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Cherchell: Une commune sur la sellette

par Larbi Houari

Des voix citoyennes concordantes de la ville de Cherchell mettent à l'index la situation de l'environnement, notamment les déchets urbains et l'anarchie des stationnements.

En effet, plusieurs représentants des diverses agglomérations de la ville ont soumis leurs élus à un tir croisé concernant le délabrement de certaines façades, la dégradation de plusieurs routes et chemins vicinaux, mais aussi les stationnements anarchiques en plein cœur de la ville de Cherchell.

 Le délégué de la cité DNC, agglomération de 2000 habitants, en l'occurrence M. R.M. rappelle en substance: «Notre cité, outre qu'elle ne dispose d'aucune structure d'accompagnement, ni de loisir, ni de centre commercial, se trouve enclavée par l'aspect impraticable de ses accès, surtout en période hivernale».

 Quant à M. A.M., le représentant de la cité Taghirint, il prend résolument le relais et interpelle le maire: «Notre ville, particulièrement le quartier Taghirint mérite un meilleur statut. C'est grave qu'une ville touristique soit ainsi méprisée. Je suis volontaire pour un immense volontariat. Donnez-nous les moyens», clame en substance ce représentant.

 L'agglomération Chénouie Hamdania, célèbre par son histoire, sa troupe musicale et son patrimoine culturel, n'est pas en laisse. M. T.M., son délégué, dira «la visite de notre contrée, Hamdania, par les responsables se fait rare, nous avons un grand problème de foncier».

 C'est l'Association civile de Mahem de Cherchell qui clôt cette série de remarques. Le responsable de l'Association nous affirme: «On a constamment négligé nos doléances et nos remarques à propos de la gestion de la ville. On a refusé de recevoir nos doléances et de donner suite à nos innombrables requêtes. Nous avons lancé en direction des élus de véritables cris de détresse, superbement ignorés. De beaux trottoirs ont été construits au détriment des routes, de l'électricité, du transport et du chauffage pour nos écoles. Très peu d'investissements en direction du logement social».