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« Avec le développement des ses infrastructures de base, notamment le
réseau routier tel que les routes et l'autoroute Est-Ouest qui la traverse, la
forte pénétration en électricité gaz et eau dont elle peut se prévaloir
aujourd'hui, la wilaya de Constantine est en mesure de faire valoir, sur le
plan international, les atouts économiques qu'elle possède», nous a déclaré
hier M. Souissi, président de la chambre de commerce et d'industrie du Rhumel
(CCIR). Dans cette optique, il a annoncé que la chambre de commerce
constantinoise s'apprête à recevoir, au cours du mois d'octobre prochain,
plusieurs délégations de diplomates et hommes d'affaires venant de Roumanie, de
Malaisie et d'Italie. Et c'est ce dernier pays qui ouvrira le ballet
diplomatico-économique dans la ville des ponts, en envoyant une délégation
économique forte d'une trentaine d'hommes d'affaires représentant la chambre de
commerce de la région de Ragusa, en Sicile, qui séjournera à Constantine du 1er
au 5 octobre.
Cette rencontre sera rehaussée par la présence de l'ambassadeur d'Italie en Algérie et du wali de Constantine, a souligné M. Souissi. Durant son séjour, la délégation économique italienne aura des rencontres avec les autorités de la wilaya et les opérateurs économiques qui y sont implantés, notamment ceux des secteurs de l'agro-alimentaire, des mines et du bâtiment, ainsi que des visites dans des unités économiques publiques et privées. Ces Italiens qui ont exprimé leur volonté de travailler en Algérie sont déjà venus, il y a deux ans de cela, dans notre wilaya, affirme M. Souissi, et ils se sont montrés intéressés par les industries électriques, l'industrie céréalière et maraîchère et particulièrement par le marbre de Aïn Smara, sachant que ce produit est mondialement connu et apprécié pour sa qualité. Notre interlocuteur soulignera que l'industrie du marbre peut être génératrice de beaucoup d'emplois, puisqu'à partir de cette activité on peut, selon lui, créer environ une centaine de petites entreprises dans les domaines du traitement, de la transformation, de la sous-traitance, de l'équipement et jusqu'au domaine touristique. Et d'ajouter qu'un protocole d'accord existe déjà entre les deux chambres de Constantine et de Ragusa. Et il est fort probable que des contrats de partenariat entre des opérateurs algériens et italiens se concrétiseront à la suite de cette visite, surtout dans le marbre et le secteur du bâtiment. M. Souissi expliquera que la région de Ragusa, ville située dans le sud de l'Italie à 400 kilomètres de Palerme, possède une centaine de fabriques de marbre, produit que les Italiens importent d'Angola et du Mozambique. Mais après avoir découvert le marbre de Aïn Smara, les Italiens ont pensé qu'il serait nettement avantageux pour eux d'importer le marbre algérien pour la proximité de nos deux pays. Cette région d'Italie est aussi connue dans le monde par son fromage de qualité. Et c'est pour ces raisons, estime le président de la CCIR, qu'il a invité à la rencontre les opérateurs constantinois activant dans le domaine du lait et ses dérivés. Il faut dire que nos deux pays ont de longues traditions d'échanges, a poursuivi notre interlocuteur. Et pour preuve, il n'y a qu'à se rappeler cette période des années 1980 du siècle passé où 80 % de nos PME-PMI étaient équipées de matériels italiens. Enfin, à la mi-octobre, la CCIR recevra également une délégation d'hommes d'affaires malaysiens et à la fin du même mois, ce sera au tour de l'ambassadeur de Roumanie qui rendra une visite de prospection et de contacts dans la ville des ponts accompagné d'une délégation économique. |
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