A l'issue d'une visite d'inspection et de
travail qui l'a conduit à évaluer la situation générale de son secteur dans la
wilaya d'Aïn Témouchent, Monsieur Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des
Sports, a insisté à rencontrer le mouvement associatif au siège de la wilaya
d'Aïn Témouchent, jeudi après-midi. Accompagné de ses proches collaborateurs,
Djiar, qui venait, la veille de son arrivée à Aïn Témouchent, d'effectuer son
test annuel chez le président de la République qui l'a questionné sur le bilan
des activités de son secteur et les perspectives de développement durant le
quinquennal 2010-2014, paraissait en forme et épris de volonté de vouloir mener
son département à bon quai. A El Amria et Hassi El Ghella comme à Aïn
Témouchent, Hammam Bouhadjar et Aïn El Arbaa, les préoccupations des premiers
acteurs et partenaires sociaux professionnels se résumaient autour de doléances
quasiment objectives mais pas toutes relevant des prérogatives de la centrale
car certaines ont leurs issues au niveau local et wilayal. L'observateur peut
comprendre tacitement qu'il s'agit d'une déficience de communication ou
d'ignorance de textes et de la réglementation. Le stade municipal d'El Amria,
qui a été revêtu d'une pelouse synthétique impeccable, d'un montant de plus de
4,9 milliards de centimes, accuse, selon le président du CSA, un déficit en
gradins. Et le comble dans tout ça c'est que le terrain ne se prête pas pour
élargir les gradins et songer à augmenter le nombre de places. Les responsables
d'alors étaient aveugles et leur but à l'époque ne voyait que le gazon
synthétique à l'image du stade d'Aïn Témouchent, Embarek-Boucif. Il est à
rappeler que c'est au niveau de l'APW sortante que le débat du gazon
synthétique a été entamé en premier. Le président du CSA d'El Amria, tenant une
conversation franche et directe avec le ministre, a osé proposer la réalisation
d'un nouveau stade. Quelle est cette autorité dans le monde qui est comptable
des dépenses publiques à s'engager à proposer la réalisation d'un autre stade
après la réception du tartan? L'outil Internet, l'équipement des salles de
sport et la formation revenaient comme un leitmotiv à chaque fois que le
ministre rencontre les responsables locaux et de son secteur tout le long de sa
visite. Mais, 48 heures avant, des structures de jeunes relevant de l'ODEJ
n'étaient pas dotées de cet outil et des équipements de salles de judo, porte à
notre connaissance un responsable qui affirme que, grâce aux relations
humaines, la connexion au réseau Internet et la dotation d'équipements ont été
réalisées avec la collaboration des départements des MPTIC et d'Algérie
Télécom. En somme, plus de 20 structures de jeunes en ont bénéficié. Vive les
visites annoncées de ministres! S'agissant des doléances du mouvement
associatif, le ministre a ouvert son cœur, son esprit et sa sagesse. C'est une
autre manière de connaître l'autre face cachée du terrain. Enfin, il a tenu à
insister sur le volet formation qui fait défaut car «ce ne sont pas les
compétences et les structures qui manquent mais les écoles», conclut-il.