|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'Entente de Sétif n'a pas réussi à créer l'exploit, samedi soir à Radès,
face à une équipe tunisienne bien organisée et s'est contentée d'un seul point,
les deux équipes n'ayant pas pu se départager (2-2), à l'issue d'une rencontre
qui n'a pas atteint le niveau souhaité. Ce match qui entre dans le cadre de la
cinquième journée de la Ligue des champions d'Afrique (phase de poules),
s'annonçait comme un tournant pour le représentant algérien qui devait
obligatoirement glaner les trois points pour préserver intactes ses chances de
qualification au carré d'as. Malheureusement, et malgré les efforts déployés
tout au long de la rencontre, les camarades de Hadj Aïssa n'ont jamais réussi à
vraiment prendre le jeu à leur compte, subissant la majeure partie du jeu.
C'est donc sur un goût d'inachevé que l'Entente de Sétif se voit écartée de la
course à la qualification aux demi-finales. Tout le monde s'accorde à dire que
les Sétifiens ont payé cache leur mauvaise entame, en s'inclinant à domicile
face à cette même formation de l'ES Tunis. Il est vrai que si l'ESS avait
remporté ce premier match à Sétif, les données auraient pu changer. Et
pourtant, lors de la présentation des groupes en mois d'août, on pensait que
l'Entente (Gr A) avait hérité d'un tirage clément et que sa tâche serait un peu
moins compliquée que celle de la JSK (Gr B), qui devait croiser le fer avec des
équipes de haut niveau, notamment Al-Ahly et El-Ismaïly. Mais, le temps nous a
donné tort et, à défaut de l'ESS qui a quitté prématurément la scène africaine,
la JSK a réussi à survoler son groupe et s'est qualifiée haut la main aux
demi-finales. Quoi qu'il en soit, les Sétifiens ne s'en prendront qu'à
eux-mêmes, car n'oublions pas que l'Entente a traversé une période difficile,
marquée par le conflit entre le président Serrar et l'ex-entraîneur de l'ESS,
Noureddine Zekri. Ceci s'est répercuté négativement sur le groupe, à plus forte
raison qu'une grande démobilisation a été constatée dans les rangs de
l'Entente. Quoi qu'il en soit, beaucoup de travail reste à faire au sein de
l'équipe de Aïn El Fouara et le technicien italien Gianni Solinas a promis de
redonner des ailles aux «Aigles noirs».
Face à l'Espérance de Tunis, les coéquipiers de Djabou ont confondu vitesse et précipitation. Les premières minutes ont été difficiles à gérer pour les deux équipes, qui cherchaient absolument à prendre le jeu à leur compte. Et pourtant, c'est l'ESS qui a été la première à secouer les filets du gardien Wassim Nawara, suite à un cafouillage dans la surface tunisienne, permettant au transfuge du WAT, Ghazali, d'ouvrir la marque pour son équipe. Après cinq minutes seulement du coup d'envoi, les Sétfiens n'auraient pas espéré un scénario aussi favorable. Cueillis à froid, les locaux se sont logiquement portés en attaquant dans le but d'égaliser, ce qui a poussé les Sétifiens à se replier dans leur surface, n'opérant que par des contres. Or, ce n'était pas la meilleure façon d'essayer d'atteindre son objectif, car face à des joueurs très athlétiques, à l'image d'Eneramo, de Benyoucef, de Derragi et de Chemmam, on voyait mal comment les camarades de Laïfaoui allaient tenir le coup. Il faut dire que la défense de l'Entente a commis beaucoup de fautes à l'approche des dix mètres. Et c'est sur un coup de pied arrêté en plein axe que Derragi a réussi à remettre les pendules à l'heure à cinq minutes de la pause En seconde période, le match diminua d'intensité, mais les Tunisiens ont tout de même réussi une seconde fois à tromper la vigilance de Chaouchi dans un mauvais jour, faut-il le souligner, par l'intermédiaire de Mejdi Traoui (58'). Il aura fallu attendre la 84' pour voir l'Entente inscrire le deuxième but par Ghazali et à arracher le point du nul. Enfin de rencontre, l'entraîneur sétifien a critiqué l'arbitrage du Sénégalais Badara, estimant qu'il a fermé les yeux sur plusieurs fautes commises sur ses joueurs. Il y a lieu de rappeler que la dernière journée prévue la semaine prochaine verra l'ESS recevoir le TP Mazembe, et l'ES Tunis (déjà qualifiée) se déplacer au Zimbabwe pour y affronter le FC Dynamos. |
|