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Des membres de l'Assemblée populaire
communale (APC) de Hennaya (10 kilomètres au nord de Tlemcen) à travers une
correspondance adressée au président de l'APC, et dont une copie est en
possession de notre rédaction, dénoncent le laisser-faire des autorités locales
compétentes en matière d'architecture, d'urbanisme et de construction qui «ont
laissé les portes ouvertes à l'accaparement de terres communales et domaniales
ainsi qu'au développement des constructions illicites qui défigurent
aujourd'hui la ville de Hennaya» Selon ces élus qui semblent plus que jamais
déterminés à lutter contre ces phénomènes qui ont atteint des proportions
alarmantes dans leur ville ainsi que ses agglomérations environnantes : «des dizaines
de personnes sont passées outre la réglementation qui encadre le tissu urbain
notamment à Hay Ouled Kadda, Khemisti, Larbi Ben M'hidi, la gare, Aïn Hadjar,
M'kacem et Taâounia.
Certains même auraient bénéficié de la complicité de responsables locaux pour s'accaparer illégalement de terrains et ensuite édifier illicitement leur habitation, et ce, au vu et au su de tout le monde». Autant dire que les responsables chargés de faire respecter les lois en matière urbanistique et foncière dans la commune de Hennaya qui compte plus de 30.000 habitants sont aux yeux de ces élus aussi coupables dans ces affaires de désordre urbanistique que les constructeurs qui défient la loi qui fait obligation à tout constructeur de disposer d'un permis de construire préalablement à toute édification d'une construction. «Récemment un individu aurait même défié les autorités locales en entamant des travaux de construction d'une habitation (RDC+cave) à Hay Ouled Kadda. Son matériel a été saisi mais ce protégé poursuit aujourd'hui le plus normalement du monde ses travaux, bénéficie-t-il de complicités quelque part?» nous dira un membre de l'APC de Hennaya qui accuse directement un responsable de la daïra de Hennaya. Par ailleurs, ces élus nous ont fait part de leurs mécontentements sur certaines anomalies constatées dans les derniers travaux de réhabilitation des réseaux d'eau potable qui ont touché les quartiers nord de la ville (Hay Derb - Lagha, lotissement sortie nord, hay l'Abattoir). «Nous exigeons l'ouverture d'une enquête sur les dizaines de fuites d'eau enregistrées sur ces réseaux, cet entrepreneur qui n'a pas respecté le cahier des charges a même daigné utiliser des tuyaux fragiles d'irrigation (goutte-à-goutte) pour le raccordement en eau des habitations. Tandis que les tranchées qui traversent les rues de ces quartiers n'ont pas été recouvertes de bitume», nous révélera notre interlocuteur. |
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