|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Jusqu'au
cou dans la hrira de ramdhan, on se débat dans la chorba relevée des prix car
aïd el fitr ce n'est pas du gâteau. Où donner de la tête ? On tente de
simplifier les dernières meïda de ce mois de carême en économisant quelques
sous pour faire face aux dépenses qui vont suivre.
Il y a d'abord les gâteaux. Les confectionner sur place ou les commander. Question qui trouvera réponse après les conciliabules. C'est du kif kif au même? ça coûtera la même chose avec la fatigue en moins, diront les uns. Avec le plaisir en moins diront les autres. El hadja, elle pense que ramadhan et l'aïd, sont des occasions qui permettent aux jeunes filles de découvrir les secrets de la cuisine. L'initiation aux différents plats leur permettra de devenir de bonnes maîtresses de maison et d'éviter ainsi les petites remarques des futures belles-mères. Bof, pensent les jeunes filles. C'est du khorti sur khorti. Actuellement il y a des livres qui délivrent tous les secrets de l'art culinaire. Il n'y a qu'à lire les recettes et suivre les conseils. On peut faire le cordon bleu rien qu'en consultant les sites sur internet. C'est précis. En plus les belles-mères ont changé. Elles ne sont plus les mêmes. Il est dépassé le temps où la jeune mariée passait par différents tests de cuisine pour s'imposer au sein de sa belle famille. Zid beziada. Moi dirait la plus révoltée, ou la plus lucide, cet homme qui viendra m'épouser pour m'installer en induction chez sa famille, il peut rester chez lui. Habiter en famille, autant rester à la maison. Faire el bounicha, autant le faire pour servir ses parents et ses frères? Bekri on était begri? et si les hommes préfèrent el begri, l'Etat et le privé en importent de l'Inde et de partout. C'est du halal, sauf que c'est du congelé? |
|