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Les services d'hygiène des secteurs urbains de la commune d'Oran ont
dressé, durant la semaine écoulée, 27 mises en demeure à des commerçants
contrevenants, à l'issue des opérations de contrôle qui ont ciblé quelque 300
commerces, notamment au niveau des artères commerçantes de la ville. Selon des
sources proches des services d'hygiène, les contrôleurs des secteurs urbains
ont ciblé essentiellement les commerçants proposant des produits de large
consommation en cette période de jeûne, à savoir les boucheries, les commerces
de gâteaux orientaux, les crémeries, les boulangeries et les magasins de
produits alimentaires.
Le bilan hebdomadaire fait aussi état de trois commerces proposés à la fermeture. Les commerçants verbalisés ont été sommés de respecter les normes d'hygiène sous peine de fermeture de leurs commerces. Selon les mêmes sources, des instructions ont été données aux agents pour accentuer les opérations de contrôle, notamment au niveau des boucheries et des commerces de gâteaux orientaux, très fréquentés par les consommateurs en cette période de Ramadhan. Les mêmes agents ont été sommés de procéder à des contrôles quotidiens de la qualité des eaux en procédant aux analyses quotidiennes d'échantillons prélevés au niveau de l'ensemble des quartiers de la ville. Selon nos interlocuteurs, chez la majeure partie des commerçants mis en demeure, les agents de contrôle ont constaté que les normes d'hygiène les plus élémentaires n'étaient pas respectées, notamment la chaîne de froid et le non-respect des dates de péremption de certains produits, la réutilisation abusive de l'huile, entre autres. Il y a lieu de souligner, par ailleurs, qu'outre les commerces de la ville d'Oran, le wali a instruit les services d'hygiène de l'ensemble des communes, et plus particulièrement les communes côtières, à multiplier les opérations de contrôle. Le premier responsable de l'exécutif a insisté sur la nécessité de mettre tous les moyens en œuvre, notamment la mobilisation des agents de contrôle pour parer aux maladies dues à la consommation de produits impropres. D'autre part, plus de 130 procès-verbaux contre des commerçants contrevenants ont été déposés auprès de la justice par les services de la direction du Commerce, depuis le début du mois sacré de Ramadhan. Selon des sources proches de la direction de la Concurrence et des Prix (DCP), les P.-V. ont été dressés contre 133 commerçants suite aux opérations de contrôle de la qualité des produits de large consommation et aux transactions commerciales, notamment l'absence de factures ou du registre de commerce, entre autres. Selon les mêmes sources, six commerces ont été proposés à la fermeture et une importante quantité de produits impropres à la consommation a été saisie. |
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