A l'issue de l'appel d'offres national et international pour l'achèvement et le réaménagement de l'hôtel Châteauneuf, un bureau d'études espagnol a été retenu par la commission du jury, à l'issue de l'ouverture des plis, apprend-on de sources proches des services techniques de la commune.

Nos sources indiquent que les travaux qui devaient être lancés durant cet été seront à coup sûr reportés au début de l'année prochaine à cause des retards enregistrés dans les procédures. Selon nos interlocuteurs, à l'issue de l'avis d'appel d'offres national et international pour le concours d'architecture inhérent à la relance des travaux au niveau de l'hôtel Châteauneuf, quatre bureaux d'études avaient soumissionné. Il s'agit de trois bureaux d'études espagnols et d'un groupement algéro-espagnol.

Les mêmes sources indiquent qu'un comité de jury présidé par le P/APC et qui regroupe les représentants de tous les services concernés a été installé pour l'étude des dossiers des soumissionnaires et pour le choix d'un seul bureau d'études. En principe, précisent nos interlocuteurs, une fois l'étude achevée et mature, il sera procédé au lancement d'un avis d'appel d'offres international pour le choix d'une entreprise étrangère expérimentée pour livrer le projet dans les délais. Tout en rappelant que le coût des travaux est estimé à 100 milliards de centimes, les mêmes sources précisent qu'il s'agit d'une opération centralisée et que l'argent est disponible.

Il est a rappeler que l'édifice qui a été officiellement cédé à la commune d'Oran, lors de la dernière visite du président de la République, et sera reconverti en bâtiment administratif, regroupant la majeure partie des divisions, services administratifs et techniques, en plus d'un hémicycle pour les réunions.

Pour rappel, fin février dernier, le comité de jury présidé par le P/APC d'Oran s'était réuni pour finaliser l'opération du concours d'architecture. Dans ce cadre, les responsables avaient indiqué que le choix du bureau d'études devait reposer sur de nombreux paramètres dont ceux liés à la préservation du site, l'aspect sécuritaire, en plus de l'identification des accès à l'édifice.

Le président de l'APC d'Oran avait, en outre, rappelé certains aspects devant être pris en considération dont celui relatif à l'aspect sécuritaire, notamment de voir si les maquettes présentées englobaient des informations détaillées notamment en cas d'incendie ou autres.

Outre ce volet, le maire d'Oran a rappelé également l'historique du site abritant la structure. Rappelons, enfin, que l'édifice de 17 étages est construit sur un site historique.