La wilaya de Constantine s'apprête à lancer les travaux de réalisation d'une résidence d'Etat dans la «ville des ponts», devant servir de pied à terre et à l'hébergement de ses hôtes de marque. Le projet de réalisation de pareil ouvrage avait été décidé, depuis pas mal de temps déjà mais a buté sur le choix de l'assiette de terrain la plus appropriée.

En effet, selon un responsable de la wilaya, «le choix de l'emplacement s'est posé avec acuité, surtout en considération de problèmes relevant du foncier. L'absence de «poche» urbaine, située au centre-ville ou bien dans sa périphérie immédiate, a constitué un vrai casse-tête pour nous». Ainsi, après la désignation de plusieurs sites, dont le dernier est celui localisé à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, dont aucun ne répondaient, ne serait-ce que partiellement, aux conditions à satisfaire et aux exigences d'une résidence de cette envergure, l'on a décidé que c'est sur le terrain Tennoudji, sur les hauteurs de la ville, pas très loin de la cité Emir Abdelkader que sera érigée cette résidence. Ce terrain était destiné initialement à accueillir la future maison de l'artisanat et des arts de la ville, qu'il a fallu déménager ailleurs.

«Quoiqu'il en soit, le premier coup de pioche pour la construction de ladite résidence d'Etat sera donné dans une dizaine de jours au plus tard», précise notre interlocuteur. Un bureau d'architecture avait été désigné auparavant pour les études et le suivi du projet, pour une enveloppe financière de près de 6 milliards de centimes.

Et maintenant que ces études sont réalisées, il s'agit de passer à l'étape suivante, à savoir l'entame des travaux de construction de la résidence.

Le premier lot du marché afférent aux travaux de terrassement, a été attribué pour un montant d'un peu plus de trois milliards et demi de centimes. L'on dit que la résidence d'Etat de Constantine, «aura beaucoup de ressemblance avec le palais d'El Mouradia», selon des élus de l'APW de la ville, qui ont eu l'occasion de voir une maquette exposée au siège de la wilaya.