|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Aucune subvention ne sera accordée aux associations culturelles,
scientifiques, sociales ou autres, lors de la répartition du budget primitif ou
supplémentaire de l'APC d'Oran, sans présenter au préalable un contrat
programme et un bilan détaillé de ses activités durant le précédent exercice.
Selon un membre de la commission socioculturelle de l'APC d'Oran, cette
décision a été prise par la commission, lors de sa dernière réunion, pour
encourager les associations actives à persévérer mais aussi, et surtout, à
écarter les associations «fictives» qui n'existent que sur le papier. Ce
dernier indique que, chaque année, quelque 400 millions de centimes sont
octroyés aux associations culturelles et quelque 300 millions de centimes aux
autres associations, alors que les associations sportives bénéficient de 7% du
budget communal, en plus des subventions accordées par le fonds de wilaya.
Dans ce contexte, notre source signale que lors de cette réunion, il a été décidé d'accorder la priorité aux associations les plus actives et qui présentent un bilan d'activités réel (concrétisé effectivement sur le terrain) et un contrat programme. «Bon nombre d'associations présentent effectivement un programme d'action et bénéficient de subventions de la part de la commune, mais sur le terrain ce programme n'est jamais concrétisé», affirme notre source, qui précise que chaque centime qui sera octroyé fera l'objet d'un suivi de la part de la commission qui veillera à l'application stricte du contrat programme présenté par chaque association bénéficiaire. La commission qui reçoit chaque fois plus d'une centaine de dossiers, étudie minutieusement chaque dossier avant de statuer. Nos sources n'écartent pas l'éventualité d'une coordination avec la commission socioculturelle de l'APW pour l'assainissement des associations et pour séparer «le bon grain de l'ivraie». De leur côté, des membres du conseil consultatif communal affirment qu'il est inconcevable que des associations bénéficient de subventions de la part de la commune et de la wilaya, alors que d'autres, pourtant très actives, ne reçoivent que des miettes. Nos interlocuteurs assurent que le conseil appuie toutes les démarches allant dans le sens d'une répartition équitable des subventions, qui puisse profiter en premier lieu aux associations qui activent à longueur d'année et qui oeuvrent pour le développement de la ville. «Les associations qui ne font leur apparition que lors d'occasions doivent être écartées au profit de celles qui sont constamment auprès du citoyen et qui ont prouvé qu'elles méritent d'avoir les coudées franches», assurent nos interlocuteurs. |
|