Après un congé annuel entre la fin juillet et le début du mois d'août, la cinémathèque d'Oran reprend enfin du poil de la bête. A l'occasion du mois de Ramadhan, un programme riche en nouveautés a été concocté pour les cinéphiles. A raison de deux séances par jour, une à 15h et la seconde, après le f'tour, soit à 22h, la direction de la cinémathèque propose aux habitués de la salle obscure de découvrir, en plus de longs métrages algériens, quelques chefs-d'œuvre du cinéma allemand et polonais.

 Pour ce qui est de la Pologne, trois projections sont prévues, «Mort aux SS» tout d'abord, de Eva et Czeslow Petelski et qui est paru en 1961; mais encore, «L'évadé de l'enfer», de l'année 1958 du réalisateur Witold Lesiewicz; et enfin, «Signe particulier, néant» de Jerzy Skolymowski, qui est paru sur les écrans en 1964. Pour ce qui est des films, là encore, trois sont prévus à la projection. «Le dernier convoi», de Roland Jurgen, 1962; «Une femme à abattre» de Ralphe Lothar, sorti en 1961; et puis enfin «Out of order», sorti en 1983, du réalisateur Carl Shenkel. Un autre film allemand a été prévu au départ, à savoir «La famille Trapp», 1957, de Wolfgand Liebnener; mais à cette heure encore, il semblerait que la bande de ce long métrage ne soit toujours pas parvenue à la cinémathèque d'Oran.

 Pour ce qui est des films algériens, les spectateurs auront droit à revisiter des classiques de la comédie à l'algérienne, tels «Les vacances de l'inspecteur Tahar» de Moussa Haddad, 1976; mais encore «Les folles années du twist» de Mahmoud Zemmouri, 1982; «Hassan Terro» de Mohamed Lakhdar Hamina, 1968; «Le clandestin» de Benamar Bakhti, 1988; «Un toit, une famille» de Rabah Laradji, 1982; et enfin, le célèbre «Mascarades», film franco-algérien de Lyes Salem, sorti dans les salles en 2008. D'autre part, la projection de films datant de l'ancien programme, tels que «Les ailes brisées» et «Trois pistolets contre Cesar», est également prévue au cours de ce mois de Ramadhan. Bref, pour tous les cinéphiles avides de découvrir des films de tous horizons, pendant ce mois, ils savent où ils peuvent se rendre.