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A l'instar des
autres villes du pays, Annaba vit depuis quelques jours au rythme des
préparatifs du mois sacré où une animation tous azimuts règne un peu partout,
particulièrement dans les marchés des fruits et légumes, les centres commerciaux,
et ce en dépit, il faut le signaler, de la flambée des prix généralisée qui a
touché outre les produits alimentaires, les articles ménagers. C'est le mois le
plus dur pour les pères de familles mais aussi pour les ménagères qui 30 jours
durant vont s'atteler à en sortir les meilleures recettes, mais avant cela il
faut faire la toilette des maisons en prenant soin de mettre tout au point le
jour «J» du jeûne, expliquent quelques vieilles Bônoises.
De leur côté, les marchands de zlabia, les pâtissiers et les magasins de confiseries commencent déjà à exposer leurs variétés de produits alléchants au parfum du Ramadhan. Aux alentours du marché couvert, rues Gambetta et Maillot, les habitués du coin ont prévu le précieux espace où l'on vous prépare un «bourek annabi» ou «harissa» de spécialité dans l'attente de la rupture du jeûne. Sur un autre aspect religieux, les mosquées s'apprêtent à accueillir les fidèles pour les prières et les causeries religieuses ainsi que d'autres activités figurant au programme élaboré par la direction des affaires religieuses. A vrai dire, toutes les discussions portent sur ce mois sacré, cher à tous les musulmans et ses bienfaits sur tous les plans, solidarité sociale, humanitaire, en un mot le devoir de tout musulman. |
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