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La commune de Chemora sise à quelque cinquante kilomètres à l'est de
Batna a suscité cette année, surtout pendant ces derniers jours de chaleur,
l'attention des centaines de jeunes venant de Timgrad, El Mader, Ouled Fadel,
Boulefreis et même des communes de Aïn Kercha et Aïn Zitoun, de la wilaya d'Oum
El-Bouaghi, pour passer leurs journées à la piscine semi-olympique,
nouvellement réalisée au stade communal de Chomora. Cette structure importante
qui a coûté quelques millions de dinars est devenue, en peu de temps, un lieu
de loisirs pour les citoyens de cette daïra, surtout les jeunes qui trouvent
leur plaisir dans cette piscine. Lors d'une visite du lieu, on a découvert que
même les enfants ont appris à nager. Certains nous ont déclaré que c'est grâce
à cette infrastructure qu'ils ont appris cette pratique. D'autres jeunes nous
disent que c'est le seul endroit que nous avons à fréquenter, en été.
Parmi les gens rencontrés à la piscine Mohamed Nicha, émigré, nous a affirmé que cet endroit est splendide et qu'il faut que les usagers contribuent tous à sa protection. «Vous savez, avant que je parte en France, en 1963, on nageait dans l'oued, plein de boue et de grenouilles car à l'époque il n'y avait vraiment rien. Mais actuellement, il y a tout, l'Algérie a avancé et vous avez l'exemple de Chemora». Des parents qui accompagnaient leurs enfants, nous ont expliqué qu'il s'agit là d'un très bel acquis pour les enfants. «Avant on se déplaçait vers les villes côtières trop éloignées et ça nous coûtait très cher, mais maintenant nos enfants peuvent venir nager tous les jours, c'est un plaisir!» dit un sexagénaire. Notons que la piscine est dotée spécialement d'un forage faisant que le problème d'eau ne se pose pas. Le responsable de la piscine M. Belkhiri Fateh explique qu'il est présent sur les lieux, nuit et jour et c'est lui qui veille sur le côté santé des clients. Fateh nous évoque qu'il est difficile de gérer une telle structure car c'est nouveau pour les gens et tout le monde doit contribuer à instaurer cette nouvelle culture. Haroun Zehzah, de la radio de Batna, qui a découvert la piscine pour la première fois, nous dira que: «l'endroit est vraiment idéal et les jeunes de la région ont la chance de l'avoir. C'est un rêve que de trouver une telle infrastructure à Chemora. On doit tirer chapeau d'abord à monsieur le wali de Batna qui a insisté pour la concrétisation du projet ensuite aux responsables de la daïra ainsi qu'à l'entreprise qui l'a réalisé qui ont tous participé à sa création ». |
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