Après la démission du président Ounis lors de l'assemblée générale tenue le vendredi 30 juillet dernier, les membres de la SPA ont organisé une autre AG extraordinaire le 4 août et cette dernière a abouti à l'élection d'une nouvelle équipe dirigeante avec à sa tête Yacine Fersadou. Toutefois, le fait nouveau dans cette équipe dirigeante est le retour de Mohamed Boulahbib, connu sous le surnom de «Soussou», qui dirigera la section football. Aussitôt installée, cette équipe a entamé une véritable course contre la montre pour le recrutement des joueurs et la préparation de l'équipe qui accuse un énorme retard. Cette opération a commencé d'abord par la désignation à la barre technique de l'équipe de l'entraîneur El-Hadi Khezzar, un enfant du club qui connaît bien la maison, lequel sera secondé par l'ancien joueur international Noureddine Bounaâs.

Côté recrutement, on parle ces derniers jours de la reconduction de l'armada de jeunes joueurs qui avaient été incorporés la saison dernière et montré de belles dispositions. Ces jeunes loups seront encadrés par quelques joueurs chevronnés. Dans ce cadre, on murmure ici et là les noms de plusieurs joueurs connus qui seraient sur le point de signer et on a cité Derrahi et Bouchetta (CABBA ), Djeffal, Amrous, Lemaissi et Guerili (JSM Skikda), Bensaci, Kibia et Soualah (CAB), le gardien Mouyet du MCEE et enfin du retour du gardien Daif qui avait été libéré par Ounis avant son départ. Toutefois, pour des raisons «stratégiques» pense-t-on, Soussou aurait déclaré que tous ces noms sont colportés par rumeur et qu'il n'y a encore rien d'officiel.

Mais connaissant bien le savoir-faire de leur ancien président, les supporters sont certains que celui-ci leur réserve des surprises de taille et qu'il fera l'impossible pour être au rendez-vous de la date butoir fixée par la FAF au 12 août pour le dépôt des licences des joueurs. Entre-temps, le président du conseil d'administration de la SPA et son adjoint ont déposé le dossier de passage au statut professionnel qui a été complété à la demande de l'instance fédérale. D'autre part, le problème financier auquel est confronté le CSC en ce moment où les passations avec l'ancien président Ounis n'ont pas encore été faites, risque de chambouler les plans du club à la veille de la reprise des entraînements prévue pour demain.