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La bataille contre les maladies à transmission
hydrique (MTH) est-elle gagnée ? Apparemment oui, si l'on se réfère aux
informations de la direction de la sante et de la population qui ne signale
jusqu'à ce jour aucun cas. Cette régression relevée ces deux dernières années
des maladies liées à la consommation de l'eau s'explique, selon cette même direction,
par les mesures entreprises par les services de prévention, notamment par le
contrôle de l'eau, et l'amélioration du réseau d'assainissement. Ces mesures,
indique-t-on, entrent dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie urbain et
de la protection de l'environnement.
Par ailleurs et sachant que l'eau demeure le vecteur principal de la propagation des maladies, les autorités sanitaires ont décidé d'agir au niveau des 6.259 puits et des 2.217 sources recensés à travers la wilaya. Il faut mentionner à ce sujet que les habitants de nombreuses communes situées au nord de la wilaya s'approvisionnent en eau potable par le biais des 1.329 camions-citernes qui s'alimentant à leur tour à partir de la source de «Bou Chakkor» située dans la commune de Ouled Fares. Cependant pour fournir une eau de qualité aux populations, les services de la prévention ont introduit un nouveau procédé qui consiste à traiter l'eau de puits par un galet de chlore au lieu de la traditionnelle brique poreuse. Les résultats sont jugés positifs par les services de prévention de la direction de la santé. A ce sujet, un responsable au niveau de la prévention dira: «Il pèse 100 g, il est moins encombrant que la brique poreuse et coûte moins cher, soit 80 DA au lieu de 230 DA. Il permet une longue diffusion de chlore, avec une durée de vie de 23 jours». |
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